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23 décembre 2009

RDC : La MONUC reconduite jusqu'au 31 mai 2010

C'est fait ! Le Conseil de sécurité des Nations unies vient de reconduire le mandat de sa mission en République démocratique du Congo (MONUC) pour cinq mois. Objectifs pour cette fin de mandat : "mieux protéger les populations civiles".

Logo MONUC.gifLe mandat de la MONUC prendra fin le 31 mai 2010, mais l'ONU espère le prolonger de 12 mois supplémentaires à partir de cette date. Les effectifs de la mission des casques bleus reste à son niveau actuel : 21.000 militaires et policiers. Il s'agit toujours de la plus importante force de paix de l'ONU actuellement déployée.

19 décembre 2009

RDC : 84 000 réfugiés ont fui Dongo

Le Haut Commissariat au Réfugiés de République démocratique du Congo (RDC) vient de publier ses premiers chiffres officiels concernant les réfugiés de Dongo. Ils sont à ce jour de 84 000 au Congo Brazzaville et de 7 500 en Centrafrique.

carte RDC Afrikarabia Dongo 2.jpgLes réfugiés congolais de Dongo sont installés dans plusieurs villages du Congo Brazzavile, le long de la rivière Ubangi. Pour le HCR en République démocratique du Congo, "le plan de réponse humanitaire à cette situation est bien en marche avec quelques difficultés logistiques". Pourtant radiookapi.net note que sur le terrain, "certains réfugiés se plaignent de n’avoir pas reçu d’assistance depuis un mois et demi".

L'ONU communique également, que d’autres Congolais en provenance de Libenge, seraient en Centrafrique depuis le 15 décembre. La ville de Libenge est à 180 kilomètres au nord-ouest de Gemena, dans le district du Sud Ubangi. Ces réfugiés seraient au nombre de 7 500. La situation sécuritaire sur le terrain est encore confuse, alors que la MONUC et le gouvernement congolais affirment contrôler la zone.

Christophe Rigaud

RDC : Querelles chez les FDLR ?

Depuis l'arrestation du responsable politique des FDLR en novembre dernier, le mouvement de rébellion hutu semble plus que jamais divisé. Faut-il y voir un affaiblissement des rebelles rwandais à l'Est de la République démocratique du Congo (RDC) ? Pas certain.

Logo FDLR.jpgLe 17 novembre dernier, le responsable politique des Forces démocratiques de libération du Rwanda, Ignace Murwanashyaka, et son adjoint, Straton Musoni sont arrêtés en Allemagne. La justice les soupçonne d'avoir coordonné des exactions commises entre janvier 2008 et juillet 2009 par leur mouvement sur le terrain, dans l'Est de la République démocratique du Congo.

Cette arrestation semble avoir accentué les clivages et les divisions internes au sein des FDLR, dont la composition a toujours été très hétérogène. On estime sur place, le nombre des combattants hutu entre 4.000 et 6.000... avec deux principales composantes : les FDLR-Foca (Forces Combattantes Abacunguzi), les plus nombreux et les FDLR-Rud (Ralliement pour l'Unité et la Démocratie).

Selon une enquête de la BBC, les FDLR-Rud sont nés "d'une dissidence de certains combattants qui contestent Murwanashyaka". Alors qu'au sein des FDLR-Foca, "des clivages claniques sont apparus autour de deux généraux qui les commandent". Selon l'ONU, l'arrestation d'Ignace Murwanashyaka "pourrait affaiblir le leadership des FDLR en RDC et créer une incertitude politique au sein du mouvement en plus de querelles internes". L'armée congolaise espère que cette "isolement relatif" des FDLR va inciter les modérés du mouvement à se rendre... mais pour l'heure, aucun désistement n'est à signaler.

Pour continuer d'affaiblir les FDLR, le gouvernement congolais souhaite que des mandats internationaux soient lancés contre des responsables des rebelles hutus rwandais installés en Europe et aux Etats-Unis et notamment en France, où le secrétaire exécutif du mouvement, Callixte Mbarushimana, se dit prêt à coopérer avec la justice.

17 décembre 2009

RDC : 47 morts au sud de Dongo

L'armée congolaise (FARDC) affirme avoir tué 47 insurgés au sud de Dongo, après la reprise de la ville par l'armée dimanche. Selon la MONUC, actuellement sur place, la résistance a été "assez importante". 150 000 personnes auraient quitté la zone.

carte RDC Afrikarabia Dongo 2.jpgLes FARDC ont communiqué leur bilan, après la reprise de la ville de Dongo. L'armée régulière aurait tué 47 insurgés et eu 32 blessés dans ses propres rangs. Ce bilan n'a pas été confirmé par d'autres sources. Depuis fin octobre, de violents combats opposent un groupe de l'ethnie Lobala, mené par un féticheur, à celle des Bomboma. Le conflit s'est peu à peu propagé en directection de Gemena et Libenge. Une centaine de personnes ont été tuées au cours de l'attaque et plus de 150.000 ont fui les villages, au fur et à mesure de l'avancée des insurgés (appelés aussi "patriotes-résistants"). Depuis maintenant plus d'un mois, l'armée et la police congolaise, aidées par les casques bleus de la MONUC peinent à rétablir l'ordre.

Christophe Rigaud

RDC : La MONUC prend position à Gemena et Bozene

Les Casques bleus viennent d'installer une base opérationnelle temporaire à Gemena et Bozene. La situation semble donc sous contrôle dans cette province de l'Equateur, au nord-ouest de la République démocratique du Congo (RDC). Les violences ethniques en Equateur ont provoqué la fuite de 120 000 civils en majorité vers l’intérieur du pays et au Congo-Brazzaville voisin.

carte RDC Afrikarabia Gemena.jpgLe commandant des opérations militaires de la MONUC s’est rendu à Dongo, ville d'où sont parties les violences fin octobre. La situation est stabilisée, selon la MONUC et les casques bleus encouragent les populations à revenir.

14 décembre 2009

RDC : Dongo sous contrôle

L'ONU, par la voix de sa Mission en République démocratique du Congo (RDC), affirme que l'armée régulière congolaise (FARDC) a repris dimanche le contrôle de la ville de Dongo. Depuis fin octobre, cette localité du Nord-Ouest du pays, est victime de violences qui ont provoqué le départ de 115 000 réfugiés.

Dongo devait déjà être sous contrôle depuis plusieurs jours, selon le gouvernement congolais, mais visiblement cela n'est encore carte RDC Afrikarabia Dongo 2.jpgpas le cas. De nombreuses troupes de la police et de l'armée congolaise étaient sur place pour reprendre la main sur la rébellion, qui défie le pouvoir en place en RDC. Ce conflit sème le trouble dans la province de l'Equateur depuis la fin octobre de cette année.

RDC : Internet et la guerre à Dongo

Depuis fin octobre, il est difficile de savoir précisément ce qui se passe dans la province de l'Equateur (Nord-Ouest de la République démocratique du Congo). Une rébellion de "patriotes-résistants" affirme tenir tête à l'armée régulière de Kinshasa, mais cette guerre est sans image... ni sources fiables. Alors le combat médiatique se passe sur internet, à coup de guerre de communiqués. Un site s'enflamme pour les insurgés, celui de l'Apareco d'Honoré Ngbanda, mais aussi des radios comme Radio Lobiko ou Radio TV Bendele. Un seul problème : leurs informations sont invérifiables.

Image 1.pngDepuis la fin octobre 2009, un conflit, présenté comme "interethnique", secoue la province de l'Equateur en République démocratique du Congo (RDC). Les violences opposaient Enyele et Mozanya, le mouvement fait tâche d'huile et semble vouloir défier le pouvoir central à Kinshasa. Rapidement, un mouvement de "patriotes-résistants" envoie communiqués sur communiqués et revendique des victoires militaires sur le terrain. Relayée par le site d'Honoré Ngbanda, ancien chef du renseignement du maréchal Mobutu, la rébellion affirme avoir fait tomber la ville de Libenge, puis avoir capturé 25 000 tonnes d'armes à l'armée régulière ou tenir la ville de Bozene d'où s'exprime le chef des "patriotes-résistants", un certain Ambroise Lobala Mokobe.
Le site de l'Apareco prétend également que des soldats rwandais s'en prennent à la population de Gemena, que les tutsi du CNDP se préparent à proclamer la "République des Volcans", prémices à la balkanisation de la RDC. Toujours sur la toile, Radio TV Bendele appelle à envoyer de l'argent "en faveur des victimes" de Dongo, avec numéros de comptes à la BCI ou à la banque Halifax.

En face, le gouvernement congolais fait ce qu'il peut pour démentir toutes ces rumeurs, mais l'affluence de réfugiés à la frontière du Congo-Brazzaville ne rassure aucun observateur sur la situation sur place. 115 000 civils ont fui les combats du Nord-Ouest de la RDC et 77 000 d'entre eux se sont réfugiés au Congo-Brazzaville voisin.

Pour autant, de nombreux spécialistes de la région se pose la question : "rébellion ou manipulation ?". Difficile de faire la part des choses, mais un élément est certain : les "patriotes-résistants" cherchent à récupérer les violences de l'Equateur... espérant pouvoir en tirer un profit politique, le moment venu. Pour l'heure, la rébellion semble avoir un combat d'avance sur internet... faute d'informations précises et fiables des autorités congolaises.

NB : Selon les dernières informations en provenance de Dongo, la MONUC annonce que les FARDC ont repris la ville ce dimanche et en contrôleraient tous les accès. Mise à jour : lundi 14 décembre à 11h30.

Christophe Rigaud

RDC : Le MLC inquiet de la situation à Gemena

Perquisitions à la résidence de Jeannot Bemba... incidents avec les gardes de la résidence du sénateur Jean-Pierre Bemba, les derniers événements à Gemena (Nord-Ouest de la République démocratique du Congo) inquiètent le Mouvement de la libération du Congo (MLC). Le parti d'opposition congolais dénonce ces tentatives d'intimidations, alors que l'armée et la police congolaise "contrôlent" la zone.

Afrikarabia logo.pngSur le site de radiookapi.net, le témoignage de Jacques Ndjoli, sénateur du MLC, décrit plusieurs violations du droit de propriété : « depuis 24 heures, on voudrait relever la garde qui veille dans la résidence du sénateur Jean- Pierre Bemba et mettre des militaires venus pour les opérations de Dongo. Et cette situation nous inquiète parce qu’il s’agit d’un glissement que nous estimons dangereux. Ces opérations n’obéissent ni aux règles de droit, encore moins aux accords qui ont été pris après les élections »

Depuis le 4 décembre dernier, le général John Numbi, affirmait que des éléments de police étaient en partance pour Dongo, pour rétablir l’ordre dans la région. et non pas pour traquer. Le général Numbi n’avait pas toutefois précisé le nombre de ces éléments. Le même jour, le nouveau gouverneur de l’Equateur, annonçait le démarrage des opérations de de police.

D'après la MONUC, la police et les FARDC mènent déjà des opération armées dans le secteur de Dongo, avec l'appui logistique des casques bleus. Et toujours selon la MONUC, l'opération avait même déjà débuté à Gemena. Depuis le 9 décembre, la police patrouille effectivement dans la ville de Gemena et tiennent de nombreux barrages aux sorties de la ville. Une ville "sous contrôle" de Kinshasa donc, qui n'hésite pas à perquisitionner les résidences des Bemba père et fils, c’est ce que dénonce le MLC.

Christophe Rigaud

05 décembre 2009

RDC : Les insurgés de Dongo contrôleraient Libenge

Difficile d'avoir des informations fiables en provenance du Nord-Ouest de la République démocratique du Congo (RDC). Mais selon les insurgés de Dongo, des "patriotes-résistants" auraient pris le contrôle de la ville de Libenge, à la frontière de de la République Centrafricaine depuis le 4 décembre. Ces violences interethniques avaient débuté à Dongo à la fin du mois d'octobre 2009 et opposaient Enyele et Mozanya. Depuis, le mouvement fait tâche d'huile et semble vouloir défier le pouvoir central à Kinshasa.

Carte Libenge.pngIronie du sort, la ville de Libenge se trouve à une centaine de kilomètres de Gemena, où le président congolais, Joseph Kabila s'était rendu fin novembre pour inspecter les préparatifs de la contre-offensive conjointe de la police, de l’armée et des casques bleus de la MONUC. Joseph Kabila avait sommé ses troupes de «pacifier» Dongo. Depuis, la ville semble sous contrôle de Kinshasa, mais le mouvement insurrectionel prend de l'ampleur. La nouvelle de la chute de Libenge serait un signal d'alarme important pour le président Kabila. Une source militaire citée par congoindependant.com note "qu'il règne une atmosphère de désengagement pour ne pas parler de débandade au sein de l’armée". Motif : impayés, les militaires n’ont pas le cœur à aller faire le coup de feu. "Si la chute de Libenge était confirmée par des images, souligne-t-elle, le compte à rebours a commencé pour Joseph Kabila. Nombreux sont des soldats qui n’attendent qu’un signal. La lassitude est générale…".

Toutes ces informations sont évidemment à prendre avec la plus grande prudence. Les communiqués en provenance de Dongo sont en effet relayés par le site internet d'Honoré Nganda, ex-monsieur sécurité de Mobutu, alias "terminator" et spécialiste en manipulation sur internet.

27 novembre 2009

La RDC veut faire arrêter les leaders des FDLR

Certains pays, comme la France, la Belgique, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, abritent des hauts responsables des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR). Le ministre de la Communication et Médias de la République démocratique du Congo ( RDC), Lambert Mende, a appelé ces pays à interpeller les leaders des FDLR en lançant des mandats internationaux.

Drapeau RDC.gifA propos du rapport du groupe d’experts indépendants de l’ONU publié début novembre, Lambert Mende a demandé à l'Europe et aux Etats-Unis d’emboîter le pas à l’Allemagne, qui a procédé dernièrement à l’arrestation de deux hauts cadres des FDLR.

Ce rapport signale le recours par les FDLR à un réseau de financement et de soutien international dans plusieurs pays qui leur a permis de recevoir d’importantes cargaisons d’armes et de munitions en 2009. Le document stigmatise également des bases de recrutement et d’appui financier et matériel dans les pays voisins à la RDC. Le porte-parole du gouvernement congolais a également indiqué que "les infractions conduiront le gouvernement à entrer en contact avec tous les pays concernés pour une synergie destinée à éradiquer définitivement ces réseaux terroristes qui ensanglantent la RDC, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU". D'importants cadres des FDLR se trouvent actuellement en France, en Belgique, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis.

RDC : Les FDLR réfutent le rapport de l'ONU

Dans un rapport accablant, des experts de l'ONU dénonçaient un réseau d'aide international aux rebelles hutus rwandais des FDLR. Depuis l'Europe et les Etats-Unis, les Forces démocratiques de libération du Rwanda recevraient financement et soutien. Et sur place, le trafic de minerais permettrait d'acheter les armes. Dans un communiqué, envoyé depuis Paris, les FDLR rejettent catégoriquement l'ensemble des accusations du rapport d'experts de l'ONU... sans en apporter la moindre preuve.

Logo FDLR.jpgLes Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) nient tout en bloc : le réseau international de financement et de soutien, l'exploitation des minerais de la RDC... l'organisation rebelle estime le rapport "injuste". Les FDLR disent n'exploiter aucun minerais dans l'Est de la RDC et vivre "uniquement des cotisations de ses membres". Quand aux armes utilisées par les combattants rebelles, "sont celles qui ont été récupérées sur les ennemis défaits ou morts lors des différentes batailles", contre les armées congolaise et rwandaise, assure l'organisation à Paris. Les FDLR regrettent enfin un rapport qui tend "à criminaliser tous les Rwandais qui ne sont pas d'accord avec le régime" de Kigali.

Qui viendra pourtant à bout des Forces démocratiques de libération du Rwanda ? Il y a quinze ans, des dizaines de militaires et de responsables administratifs hutus rwandais fuyaient leur pays à la fin du génocide, un massacre majoritairement de Tutsis auquel, souvent, ils avaient pris part.
Accueillis à l’époque par les autorités du Zaïre (future RDC), ces hommes armés et leurs familles se sont réfugiés dans des camps à l’Est du Congo. Depuis, le scénario est immuable : tueries, viols, pillages pour plus de pouvoir et de terrains riches en ressources naturelles au Kivu. L’an dernier, les Forces armées de la République démocratique du Congo (l'armée régulière) ont lancé une opération militaire pour tenter de les en déloger appuyées par l'ONU. Une mission qui s’est révélée des plus difficiles. Dans un rapport rendu public, l’ONU estimait que la neutralisation des FDLR était en échec, car les rebelles hutus disposaient d’un réseau international de soutien.

Christophe Rigaud

26 novembre 2009

RDC : Les armes et l'argent des FDLR

Les rebelles hutu rwandais des FDLR, basés dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) viennent de subir deux revers. Tout d'abord sur le terrain militaire, où ils doivent contenir les assauts répétés de l'armée régulière congolaise (FARDC), puis sur le terrain politique, avec l'arrestation ce mois-ci de leur chef en Allemagne. Affaiblis et traqués, les FDLR restent pourtant une importante menace pour la stabilité de la région des Grands Lacs. Et pour cause... un puissant réseau international finance les rebelles hutus et les armes proviennent de l'armée congolaise, selon des rapports d'experts mandatés par les Nations-Unies.

Image 1.pngDans ce rapport confidentiel, les experts pointent l'étendue du réseau à l'étranger de la rébellion hutu rwandaise des FDLR. Certains de ces rebelles, estimés entre 4.000 et 6.000 en RDC, ont participé au génocide de 1994 au Rwanda. Avec le temps, ces "génocidaires" réfugiés dans l'ex-Zaïre, ont été rejoints par de nouvelles recrues dans l'est de la RDC.

Le rapport note que les FDLR se sont dotés à l'étranger d'une structure politique non impliquée dans le génocide, de réseaux de soutien et de financement dans une vingtaine de pays, en Europe et aux Etats-Unis. D'importants virements d'argent et des communications téléphoniques ont été tracé par les experts... prouvant ainsi différentes livraisons d'armes pour le compte des FDLR.

Alors que le chef "politique" des FDLR, Ignace Murwanashyaka, et son adjoint, Straton Musoni, ont été arrêtés le 17 novembre en Allemagne, où ils devraient répondre d'accusations de "crimes contre l'humanité" ; de hauts responsables des FDLR basés en France (comme Callixte Mbarushimana) le secrétaire exécutif du mouvement, n'ont toujours pas été inquiétés.

Ce rapport démontre aussi l'échec de l'opération militaire "Kimia II", contre les rebelles hutu. Les FDLR continuaient d'extraire d'importantes quantités d'or vers l'Ouganda, la Tanzanie et le Burundi, alors que l'armée congolaise et les casques bleus de la MONUC cherchait à les neutraliser. Des millions de dollars, qui servaient à soudoyer l'armée régulière congolaise pour acheter des armes. Et pour l'heure, la capacité de nuisance des rebelles hutu rwandais n'a pas vraiment été entamé.

Christophe Rigaud