Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

03 mars 2010

La RDC presse la MONUC à se retirer

Le gouvernement de République démocratique du Congo (RDC) vient de faire parvenir à la mission de l'ONU dans le pays de commencer son désengagement progressif à partir de la fin-juin. Le 30 juin, jour du cinquantième anniversaire de l'indépendance de la RDC, Kinshasa souhaite que le départ des casques bleus se "matérialise".

Logo ONU.jpgA la MONUC, on ne sait pas encore, quelles seront les troupes à partir en priorité. Les modalités du retrait sont en cours de négociation entre les autorités congolaises et l'ONU. La MONUC annonce tout de même que les régions encore en conflit ne seront pas touchées par cette forte réduction d'effectifs. Il faut rappeler que l'Est de la République démocratique du Congo est une des zones les plus instables d'Afrique centrale. Plusieurs groupes armées, dont les rebelles hutus des FDLR, mènent une importante guérilla depuis plus de 10 ans.

Christophe Rigaud

 

28 février 2010

RDC : Kongotimes ressuscite André-Philippe Futa !

Si c'est une blague, elle est de bien mauvais goût. Un article du site Kongotimes donne la parole à André-Philippe Futa, présenté comme ancien ministre de l'économie de République démocratique du Congo (RDC). André-Philippe Futa est interrogé sur la composition du nouveau gouvernement d'Adolphe Muzito, il y a quelques semaines. Seul problème : André-Philippe Futa est décédé d'une crise cardiaque le 1er octobre 2009, il y a plus de 5 mois !

Andre Philippe Futa.pngL'interview est sans conteste un canulard qui permet à Kongotimes de critiquer la composition du nouveau gouvernement voulu par Joseph Kabila... mais l'exercices est pour le moins "limite", ne serait-ce qu'en pensant à la famille de l'ancien ministre de l'Economie. Voici d'ailleurs un extrait de cette "interview" :

Quelle lecture faites-vous du remaniement du Gouvernement opéré par le président Kabila?

Je pense que le Raïs, comme vous l’appelez affectueusement, a raté le coche. Car, politiquement parlant, lorsque plus de sept mois s’écoule entre l’annonce d’un remaniement et son effectivité, on doit, logiquement, opérer un remaniement de fond en comble, si on ne change pas de Premier ministre, pour ne pas dire tout le Gouvernement. Or, non seulement que pour un remaniement, ce ne fut qu’un simple réaménagement technique, mais en plus, cela s’est limité à quelques ministres considérés parfois comme des menus fretins. Pour moi cela a été un non événement.

Car, l’événement aurait été le remplacement de tous les chefs des partis politiques, qu’ils se consacrent à la préparation de prochaines échéances électorales. De la sorte, ce sont des gens rompus en la matière qui devraient les remplacer au Gouvernement, au lieu de prendre ceux qui doivent encore, pendant trois mois environ, apprendre à maîtriser les dossiers d’Etat. Le cas, par exemple, de Gilbert Tshiongo Tshibinkubula wa Ntumba prouve qu’il était possible de remercier les chefs des partis pour les remplacer par des «vertébrés».

Vous en parlez si bien comme si vous n’aviez pas été chef de parti politique et ministre vous-même?

Vous avez raison, mais de là où je suis, la lecture n’est plus la même. Sur terre, on a besoin de la richesse pour jouir de la vie. Ce qui n’est pas le cas ici où on a une autre vision et où l’on regrette certaines erreurs commises sur terre. Donc, il ne faut pas attendre de moi aujourd’hui que je débite un discours politicien qui ne va d’ailleurs pas me servir. En un mot, ce n’est plus le même Philippe Futa et c’est pourquoi je ne suis plus du monde pour en garder les habitudes. Une fois dans l’au-delà, on a un regard porté sur ce qu’on aurait pu éviter pour réaliser un bon parcours sur terre. Je peux me permettre de vous rappeler que j’ai pleinement vécu sur terre et ce ne sont pas des richesses qui me manquaient. Mais, actuellement, c’est à peu près le regard d’un sage qui se voit dans l’obligation d’aider les autres, qui ne connaissent pas ce qui survient après la mort, à vivre honnêtement sur terre et à ne pas nuire inutilement aux autres qui ont aussi droit à la vie sur terre.

Lire la suite sur Kongotimes.

Photo : AP Futa en 2005 (c) afrikarabia.com

20 février 2010

RDC : Un nouveau gouvernement resserré

Le gouvernement Muzito II est arrivé. Après de longues tergiversations, le remaniement ministériel propose une équipe resserrée autour d'Adolphe Muzito : 43 membres, contre 54 pour le précédent gouvernement.

Drapeau RDC 2.jpg3 vice-premiers ministres, 34 ministres et 7 vice-ministres, voici la composition du gouvernement Muzito II. 23 postes ont été reconduits dont un vice-Premier ministre, 15 ministres et 3 vice-ministres tandis que 20 ministres font leur entrée au gouvernement. A noter l'arrivée de Gilbert Tshiongo à l’ ’Énergie. Quatre ministères ont également fusionné, alors que huit postes de vice-ministres sont supprimés.

A la Présidence, Joseph Kabila a également nommé son nouveau Directeur de cabinet, Gustave Beyasi, et désigné Pierre Lumbi Okongo, comme Conseiller spécial en matière de sécurité. Voici la composition complète de ce nouveau gouvernement :

I. Trois Vice-Premier ministres

1. Chargé de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale : François Joseph Nzanga Mobutu Banyawe

2. Intérieur et Sécurité : Adolphe Lumanu Mulenda Bwana Sefu

3. PTT : Simon Bulupi Galati

II. Ministres

1. Affaires étrangères : Alexis Tambwe Mwamba

2. Coopération internationale et régionale : Raymond Tshibanda Ntunga Mulongo

3. Défense et Anciens Combattants : Charles Mwando Nsimba

4. Justice et Droits humains : Luzolo Bambi

5. Décentralisation et Aménagement du territoire : Antipas Mbusa Nyamwisi

6. Relations avec le Parlement : Richard Muyez Mangez

7. Communication et Médias : Lambert Mende Omalanga

8. Finance s : Matata Mponyo Mapon

9. Budget : Jean-Baptiste Ntawa Derwa

10. Plan : Olivier Kamitatu Etsu

11. Portefeuille : Jeanine Mabunda Lioko

12. Économie nationale : Jean-Marie Bulambo Kiloso

13. Infrastructures et TPR : Fridolin Kaswesi Kusoka

14. Énergie : Gilbert Tshiongo Tshibinkubula wa Ntumba

15. Mines : Martin Kabwelulu Labilu

16. Hydrocarbures : Célestin Mbuyu Kabangu

17. Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme : José Endundo Bononge

18. Transport et Voies de communication : Laure Marie-Louise Kabwanda Kayende

19. Santé publique : Victor Makwenge Kaputu

20. Enseignement supérieur et universitaire : Léonard Mashako Mamba

21. Enseignement primaire et secondaire : Maker Mwangu Fwamba

22. Agriculture, Pêche et Élevage : Norbert Basengezi Katitima

23. Développement rural : Philippe Undji Yangia

24. Industrie : Anicet Kuzunda Mutangisha

25. Commerce et PME : Bernard Biando Sambu

26. Genre, Famille et Enfant : Marie-Ange Lukiana Mufwankolo

27. Affaires foncières : Maj Kisimba Ngoy

28. Urbanisme et Habitat : César Lubamba Ngimbi

29. Affaires sociales, Action humanitaire et Solidarité nationale : Ferdinand Kambere Kalubi

30. Fonction Publique : Dieudonné Upira Sunguma

31. Recherche scientifique : Jean-Pierre Bokole Ompaka

32. Culture et Arts : Mme Jeannette Kavira Mapera

33. Jeunesse et Sports : Claude Bazibure Nyabugabu

III. Vice - ministres

1. Intérieur : Georges Zuka Mondo Ugando Lemba

2. Affaires étrangères : Ignace Gata Mavita

3. Finances : Joas Mbitsho Getsha

4. Budget : André Tshikay Luboya

5. Commerce : Mme Xaverine Karonga Mitshimikuji

6. Travaux Publics : Gervais Ntirumenyerwa Kimonyo

7. Enseignement professionnel : Arthur Setoria

07 février 2010

RDC : Muzito veut que les congolais travaillent plus !

Le Premier ministre congolais, Adolphe Muzito, n'est pas connu pour son humour, mais sa dernière déclaration pourrait prêter à sourire si la situation en RDC n'était pas aussi dramatique. Adolphe Muzito, a en effet appelé ses compatriotes de République démocratique du Congo à "travailler intensément pour accroître le budget et améliorer les conditions de leur vie".

Afrikarabia logo.pngAdolphe Muzito, qui s’exprimait devant la presse a déclaré que le gouvernement "s’est résolu à encourager le secteur privé à travailler pour améliorer le climat des affaires, à atteindre le point d’achèvement de l’initiative PPTE, et à amorcer des réformes courageuses, dont la transformation des entreprises publiques". Le Premier ministre congolais a déploré qu’à ce jour, comparativement à d’autres pays, le revenu par tête d’habitant en RDC a continuellement diminué, passant de 450 dollars en 1960 à 200 dollars en 2009.

Adolphe Muzito a ensuite réaffirmé "l’espoir en un avenir radieux et le mot d’ordre du Chef de l’Etat, Joseph Kabila, qui a placé l’année 2010 sous le signe du social". Ces "incatations" pourraient bien être les dernières déclarations d'Adolphe Muzito. Quelques députés de l’Alliance de la majorité présidentielle ( AMP), regroupé au sein d’un courant dit "rénovateur" ont initié depuis le mois dernier une motion de censure contre le gouvernement de M. Muzito, qu’ils accusent d’"immobilisme".

Christophe Rigaud

06 février 2010

RDC : Le coup de pouce de George Forrest à Areva

Dans un long portrait consacré à Patrick Balkany, le "nouveau Foccart" de l'Elysée, Le Canard enchaîné (1) présente le maire de Levallois-Perret comme l'ambassadeur itinérant de Nicolas Sarkozy pour "résoudre les différents entre les entreprises françaises et les Etats africains". Dans cet article, les journalistes du Canard affirment que l'homme d'affaires belge George Forrest aurait servi d'entremetteur entre le groupe français Areva et le président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila.

DSC02237.JPGSelon l'hebdomadaire français, George Forrest aurait aidé le géant du nucléaire français Areva à négocier avec Joseph Kabila "une autorisation d'exploration et d'exploitation de l'uranium" en RDC. Le vice roi du Katanga, George Forrest ferait partie des nouveaux "relais" de Patrick Balkany en Afrique. On apprend également dans le Canard enchaîné que l'entrepreneur belge mettrait à disposition du conseiller de l'Elysée un avion privé pour sillonné l'Afrique centrale. Le journal satirique se demande si ce geste est désintéressé de la part de George Forrest. Réponse de l'homme d'affaires : "j'ai mis mon avion à sa disposition (...) mais je ne lui ai pas demandé ce qu'il voulait y faire. Je ne suis pas son associé"... difficile à croire.

(1) Lire l'enquête complète sur le nouveau "monsieur Afrique" de Nicolas Sarkozy dans le Canard enchaîné du mercredi 3 février 2010. Une excellente enquête signée Jean-François Julliard et Hervé Liffran.

Christophe Rigaud

Photo : mine de cuivre exploitée par le groupe George Forrest International à Lubumbashi (C) afrikarabia.com

 

03 février 2010

RDC : Qui remplacera Alan Doss ?

2010 sonnera la fin du mandat d'Alan Doss à la tête de la Monuc en République démocratique du Congo (RDC). Le patron des casques bleus partira sur un bilan très contrasté... et contesté. La situation au Kivu est encore extrêmement instable et l'on reproche au diplomate de l'ONU d'avoir trop fait confiance à l'armée congolaise. Human Rights Watch a même accusé la Monuc de complicité de crimes de guerre... Alors qui pour remplacer Alan Doss ? Quelques noms circulent déjà dans les couloirs des Nations-Unies.

Logo ONU.jpgOn parle tout d'abord de Jean-Marie Guéhenno, ancien responsable du département des opérations de maintien de la paix aux Nations-Unies et fin connaisseur de la RDC où il s'est rendu plusieurs fois. On parle aussi du diplomate italien Aldo Ajello, ex émissaire de l'Union européenne en Afrique centrale... et enfin le nom de Jean-Maurice Ripert est également évoqué, il est l'actuel émissaire de l'ONU au Pakistan. Le prochain patron des casques bleus en RDC devra avant tout réaffirmer sans indépendance et ne pas céder, comme son prédécesseur, aux pressions venues de Londres et Washington.

Christophe Rigaud

30 janvier 2010

RDC : Une économie encore fragile pour 2010

On pensait que le secteur minier viendrait soutenir l'économie congolaise... il n'en a rien été pendant l'année 2009 qui vient de s'écouler. La croissance de la République démocratique du Congo (RDC) a plafonné à 2,6% au lieu des 8,2% de 2008. La crise internationale a fortement affecté l'activité intérieure, notamment dans la construction et dans le secteur des mines. Un secteur minier qui ne parvient pas à "booster" le reste de l'économie.

DSC02264 copie.jpgL'essentiel des ressources de la République démocratique du Congo (RDC) provient encore de ses matières premières, cobalt, cuivre, diamant et uranium... Mais si le secteur minier est prédominant , il ne tire pas pour autant le reste de l'économie conglaise. Le Sénat a récemment pointé la mauvaise gouvernance du secteur : Kinshasa n'a en effet touché que 63 millions d'euros sur les 140 millions prévus par le Trésor public. L'an passé, seulement 1% des entreprises minières se sont acquittées de l'impôt sur les sociétés. Un manque de ressources qui fait cruellement défaut dans le modeste budget de la RDC.

Pourtant le pays ne manque pas d'atouts économiques. Notamment dans le secteur de l'hydroélectricité. Le barrage d'Inga pourrait alimenter plusieurs pays en électricité si des investissements de taille été réalisés. Pour l'heure, ce gigantesque barrage mal entretenu arrive à peine à fournir Kinshasa en électricité et seuls 6% de la population congolaise ont accès à l'électricité. La Banque mondiale vient d'attribuer 206 millions d'euros afin de doubler la capacité du site d'Inga et l'Inde s'est engagé à construire deux barrages, un projet ferré à Kinshasa pour 180 millions d'euros.

Dernier point faible d'une économie fragile : l'agriculture. Ce gigantesque pays de 2,345 millions de km2 doit importer l'essentiel des produits alimentaires, alors que la majorité des terres agricoles demeurent inexploitées. Enfin, l'instabilité à l'Est du pays et le conflit qui oppose les forces congolaises (FARDC) aux rebelles rwandais des FDLR ont jeté sur les routes plus de 1,7 millions de déplacés dans une situation économique... qui ne cesse de se dégrader.

Christophe Rigaud

Photo (c) afrikarabia.com

RDC : Petit budget pour grand pays

La République démocratique du Congo (RDC) dispose enfin d'un budget pour l'année 2010. Avec 5,9 milliards de dollars après révision du parlement, ce budget est en augmentation de 1 milliard par rapport à l'année précédente. Mais si l'on compare avec d'autres pays de taille et population égales, le budget de la RDC reste dérisoire... sans parler des richesses naturelles du pays.

DSC04113.JPGMême si comparaison n'est pas raison, le simple budget de l'Angola voisin pour 2009, est estimé autour de 28 milliards de dollars, soit plus de 4 fois le budget de la RDC. Pourtant à Kinshasa, on s'estime heureux de pouvoir bénéficier d'une hausse budgétaire par rapport à l'exercice 2009 : + 1 miiliard de dollars environ). Ce minuscule budget tient en effet compte des engagement de la RDC à réduire sa dette estimée à 13,1 milliards de dollars... une promesse faite au Fond monétaire international (FMI) et à la Banque mondiale.

A noter dans ce budget, l'augmentation de l'allocation distribuée aux provinces. La part la plus importante du budget (plus du tiers) a quand à elle été affecté à la construction, la réfection et la réhabilitation d'ouvrages et d'édifices (routes, ponts, hôpitaux...). Les parlementaires ont cependant dû renoncer à la majoration de leurs indemnités et légèrement amélioré la rémunération des policiers et militaires, comme le souhaitait le Président Kabila. Et un fond spécial pour les élections générales prévues en 2011 a également été augmenté.

A peine 6 petit milliards, c'est peu pour un pays de 2,345 millions de km2 et 68,7 millions d'habitants. Surtout lorsque l'on sait que dans le riche secteur minier, seules 1% des entreprises ont payé l'impôt sur les sociétés.

Christophe Rigaud

Photo (c) afrikarabia.com

 

27 janvier 2010

RDC : L'opération "Amani Leo" se met en place

On prend les mêmes et on recommence. Après les résultats mitigés de Kimia II... voici l'opération Amani Leo. Objectifs annoncés : protéger les civils et lutter contre les rebelles hutus des FDLR à l'Est de la République démocratique du Congo (RDC). L'opération conjointe sera menée par les forces armées congolaises (FARDC) et les casques bleus de la Monuc.

Logo ONU 2.jpgDernièrement, les responsables militaires de la Mission des Nations Unies en République Démocratique du Congo (Monuc) et leurs partenaires des Forces armées de la RDC (FARDC) ont initié une série de rencontre à Goma, en vue de planifier l’Opération Amani Leo. Selon la Monuc, "les deux commandements ont échangé sur la mise en application de la Directive Opérationnelle d’Amani Leo, les préalables sur l’appui de la MONUC aux FARDC et les questions administratives et tactiques".

L’opération Amani Leo vise à maintenir la pression militaire sur les FDLR "par des interventions ciblées pour démanteler davantage le commandement du groupe et l’empêcher de se regrouper pour menacer les populations ou reconquérir des territoires". L’opération vise également à  "tenir les territoires récupérés des groupes armés, à l’instar des FDLR et d’aider à restaurer l’Autorité de l’Etat. Son objectif le plus urgent et prioritaire est la protection des populations civiles, plus particulièrement les enfants et les femmes". Selon nos informations, les opérations ont déjà commencé. Selon la Monuc, les cibles sont très "précises’’. La Monuc les FARDC sont en train de pré-positionner leurs troupes.

Espérons juste que cette opération sera plus efficace que la précédente dans la traque aux rebelles FDLR et évitera les nombreuses exactions commises par les FARDC sur les populations civiles.

Christophe Rigaud

RDC : Du rififi à la CEI !

Rien ne va plus à la Commission Electorale Indépendante (CEI). Quatre des sept membres du bureau viennent de suspendre leur participation aux réunions de la Commission. Et un cadre de la CEI, Oswald Wanzalugendo, a entamé une grève de la faim depuis plus de 10 jours pour protester contre des retards de salaires.

CEI.gifL'abbé Malu Malu doit faire face à une fronde venue de sa propre institution. Quatre membres, qui composent la CEI, ont annoncé, "suspendre leur participation aux réunions du bureau". La première vice-présidente, le premier rapporteur adjoint, le deuxième et le troisième rapporteur veulent dénoncer "une gestion floue de cette institution citoyenne" par son président, abbé Apollinaire Malumalu. Et pour ne rien arranger, Oswald Wanzalugendo, un cadre de la Commission, est en grève de la faim depuis 10 jours. Il veut attirer l'attention sur les retards de salaires dont il est victime depuis près de 9 mois. D'après Oswald Wanzalugendo, la CEI aurait de graves problèmes financiers... une situation inquiétante pour la suite du processus électoral.