Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19 novembre 2011

RDC : Faux assassinat à Barcelone

Jeudi 17 novembre, nous annoncions sur ce site l'assassinat d'un responsable du PPRD, le parti de Joseph Kabila, à Barcelone. Les autorités congolaises affirmaient même que les appels à la violence de l'UDPS en étaient responsables. Ce samedi, l'ambassade d'Espagne à Kinshasa vient d'apporter un cinglant démenti à cette annonce en indiquant "qu'aucun cas de mort violente d'un citoyen congolais n'a été enregistré au cours des dernières semaines à Barcelone".

Afrikarabia logo.pngEn pleine campagne électorale pour l'élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC), l'annonce de l'assassinat d'un responsable du parti présidentiel (PRRD) en Espagne avait fait l'effet d'une bombe. A Kinshasa, le secrétaire général du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), Evariste Boshab, n'avait pas eu de mots assez durs pour qualifier cet assassinat. Dans Le Potentiel, il avait accusé « ceux qui tiennent des discours incendiaires (et) exportent la violence » d’être les « auteurs intellectuels » de la disparition du « camarade »... une allusion à peine masqué aux propos du leader de l'UDPS, Etienne Tshisekedi, à "casser" des prisons pour libérer des militants et à "terroriser" militaires et policiers.

Seulement voilà, l'ambassade d'Espagne à Kinshasa vient de démentir formellement cette information ce samedi. L'ambassade explique "qu'aucun cas de mort violente d'un citoyen congolais n'a été enregistré au cours des dernières semaines à Barcelone" et que "la police espagnole n'est pas non plus au courant".
Ce démenti discrédite fortement Evariste Boshab, que l'opposition qualifie déjà de "menteur".

Christophe RIGAUD

17 novembre 2011

RDC-Elections : L'APRODEC demande l'arrêt du processus électoral

L'association belge dénonce l'absence de fiabilité du fichier électoral en République démocratique du Congo (RDC) à la veille des élections générales. L'APRODEC, qui a eu accès à un rapport de la société Zetes, chargée de l'enregistrement des électeurs, relève de nombreuses défaillances techniques et la présence de plus de 9 millions de "doublons" sur l'ensemble de la RDC. La société Zetes s'était déjà expliquée sur le sujet, sans visiblement convaincre l'APRODEC.

Image 2.pngDans un communiqué, l'APRODEC pointe les multiples défaillances techniques des kits  biométriques d’enrôlement des électeurs congolais pour la prochaine élection présidentielle et législative du 28 novembre 201. L'association belge met en cause la société Zetes (dont elle a pu obtenir un rapport confidentiel) et parle de "dissimulation de ses rapports relatifs aux opérations de nettoyage du fichier électoral (dédoublonnage) qu’elle a entamés en date du 27 juillet 201, ainsi que de la banalisation des constatations relatées dans le présent rapport partiel du 03 août 2011 relatif au nettoyage du fichier électoral de quatre provinces notamment le Bandundu, l’Equateur, Kinshasa ainsi que la  Province-Orientale". Dans ce rapport, le prestataire technique belge fait état d’un nombre important de doublons (électeurs inscrit deux fois) : 3.566.503. L'APRODEC note qu'en faisant une projection sur les 11 province du pays, on obtient "le nombre incroyable de 9.807.883 doublons." Beaucoup trop pour les 32.024.640 d'électeurs "enrôlés".

Pour l'Association pour la Promotion de la Démocratie et du Développement de la République Démocratique du Congo, ces chiffres démontrent "les préparatifs de fraude électorale massive en faveur du Président sortant et sa majorité parlementaire". Car si le nombre d'électeurs en RDC n'est pas correct, "ceci aurait comme conséquence logique une révision complète de la répartition des sièges à pourvoir tant au niveau du parlement national que provincial", note l'association.

La société Zetes avait déjà répondu au nombre important de doublons sur le fichier électoral congolais et affirmait que ce fichier serait ensuite "nettoyé". Zetes avait expliqué que "la fraude est impossible à organiser au niveau des systèmes de gestion d’informations, base de données". La société se justifiait ensuite : "nous trouvons toujours in fine sensiblement le même pourcentage de vrais doublons quelque soit le pays concerné. L'hypothèse haute du nombre de vrais doublons est de 0.5% sur base de la population totale. Parmi ces 0.5%, 90% sont des cas de personnes se procurant une deuxième carte par souci d’esthétisme (la photo n’est pas “belle”, il y a une faute dans le nom, ou tout simplement avoir une deuxième carte par commodité)". Et de conclure : "lors d’élections dans les pays du G20, il arrive de constater des marges d’erreurs bien supérieures".

L’APRODEC plaide quant à elle pour "l’arrêt pur et simple de l’actuel processus électoral et  l’ouverture de concertations politiques d’une part et d’autre part, un dépôt de plainte devant les juridictions compétentes". Les élections présidentielle et législatives doivent se tenir en RD Congo le 28 novembre prochain.

Christophe RIGAUD

RDC : Un responsable du PPRD assassiné en Espagne

En pleine campagne électorale pour l'élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC), un responsable du parti du président Joseph Kabila (PRRD) vient d'être assassiné  en Espagne. Le PPRD accuse l'UDPS. Le parti d'Etienne Tshisekedi dément catégoriquement.

logo afkrb.pngA Kinshasa, le secrétaire général du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), Evariste Boshab, n'a pas eu de mots assez durs pour qualifier cet assassinat. Dans Le Potentiel, il a accusé « ceux qui tiennent des discours incendiaires (et) exportent la violence » d’être les « auteurs intellectuels » de la disparition du « camarade »... une allusion à peine masqué aux propos du leader de l'UDPS, Etienne Tshisekedi, à "casser" des prisons pour libérer des militants et à "terroriser" militaires et policiers. Selon Evariste Boshab, Paul Bimba, responsable du PPRD en Espagne, est décédé à Barcelone, il y a une semaine, d’une « hémorragie cérébrale » causée par des coups reçus dans un « guet-apens des combattants ». Sur RFI, l'UDPS ne cache pas sa colère et dément  : « la barbarie, la violence... ce n’est pas nous ! Quel est le parti politique au Congo qui a des milices ? Nous n’avons rien à voir avec ce qui s’est passé en Espagne.» Une enquête a été ouverte par la police espagnol.

Christophe RIGAUD

16 novembre 2011

RDC : Kamerhe à la recherche des voix de Bemba

Vital Kamerhe, candidat de l'UNC à l'élection présidentielle de République démocratique du Congo (RDC), est actuellement en tournée électorale en Equateur. Cette province reste le bastion du MLC de Jean-Pierre Bemba, détenu actuellement par la Cour pénale internationale (CPI) et donc grand absent du scrutin présidentiel. Les voix du MLC sont donc très convoitées et Vital Kamerhe espère bien en profiter.

Image 2.pngPour sa visite en l'Equateur, dans l'ouest de la RDC, Vital Kamerhe ne s'est pas trompé : le patron, ici, s'appelle toujours Jean-Pierre Bemba. Ses premières paroles à l'aéroport, rapportées par RFI, vont donc tout naturellement à l'ancien vice-président congolais : « malgré le peu de jours qui restent dans la campagne électorale, il me fallait arriver à Gemena, le fief de mon frère, Jean-Pierre Bemba.»

Depuis 2008, le leader du MLC est détenu par la Cour pénale internationale de La Haye, accusé de crimes de guerre et de crime contre l'humanité, commis par ses troupes en Centrafrique entre 2002 et 2003. Bemba est donc le grand absent du scrutin, mais ses 42% au second tour de 2006, face à Joseph Kabila, suscitent toutes les convoitises. Tshisekedi, Kamerhe, Kengo, Kashala ont tous fait le déplacement à la prison de La Haye pour y rencontrer le "chairman"... et obtenir son soutien. Pour l'instant, aucune déclaration claire de Jean-Pierre Bemba n'a filtré sur son éventuel soutien. Kamerhe a donc décidé de prendre les devants et de rencontrer le plus important... ses électeurs.

L'opération séduction a donc été menée tambour battant à Gemena, avec pour principale cible : le président sortant Joseph Kabila et ses "5 chantiers". « A Gemena, les cinq chantiers égalent combien ? » lance le candidat Kamerhe à la foule qui hurle sa réponse : « Zéro ! », rapporte le site de RFI.

Une dernière question tout de même : que représente aujourd'hui l'électorat de Jean-Pierre Bemba, alors que le MLC n'est plus l'ombre que de lui-même ? (on compte plusieurs démissions fracassantes de cadres du parti). Personne ne peut vraiment le dire. On sait juste que les électeurs de l'UDPS s'étaient fortement reportés sur Jean-Pierre Bemba à la résidentielle de 2006, Tshisekedi étant absent du scrutin. Cette année, c'est Bemba qui est absent... les électeurs retourneront-ils vers Tshisekedi ? Réponse le 28 novembre, date le l'élection présidentielle congolaise.

Christophe RIGAUD

15 novembre 2011

RDC-Elections : Djoli fait machine arrière sur un possible report

Hier, l'AFP rapportait les propos du n°2 de la Commission électorale congolaise (CENI) en visite à Bruxelles. Jacques Djoli évoquait un possible report de l'élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC). Faux rétorque aujourd'hui Jacques Djoli, "ces propos m’ont été faussement attribués", a-t-il déclaré à Radio Okapi. Il faut dire que le sujet est sensible à 13 jours du scrutin.

Logo CENI.pngExercice de rétro-pédalage pour le vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Jacques Djoli. Alors que les retards s'accumulent dans l'organisation des élections prévues le 28 novembre prochain, les nombreux observateurs internationaux présents à Kinshasa estiment qu'il sera difficile de respecter le calendrier. Les kits électoraux ne sont pas tous en place et les bulletins de vote arrivent encore via l'Afrique du Sud. Le challenge consiste ensuite à répartir ces tonnes de matériels sur un territoire immense, grand comme 5 fois la France… par avion uniquement. Depuis plusieurs mois, ONG, diplomates, observateurs tirent la sonnette d'alarme : un casse-logistique impossible à résoudre en si peu de temps.

Pour l'instant, la CENI reste droit dans ses bottes et affirme que les délais seront tenus. C'est du reste la position que Jacques Djoli a défendu à Bruxelles : "nous avons atteint plus de 90% des objectifs" a-t-il affirmé. Mais une dépêche de l'AFP sème ensuite le trouble : Jacques Djoli y évoque le report du scrutin au 2 ou 5 décembre, avec une période de transition. Des propos qui n'étonnent personne dans les milieux politiques de Kinshasa. Djoli semble en effet dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas : l'organisation du scrutin a pris trop de retard pour se dérouler dans de bonnes conditions le 28 novembre.

Sur Radio Okapi, aujourd'hui, Jacques Djoli revient donc sur ses déclarations : «des propos qui m’ont été faussement attribués par un média auquel je ne me suis pas adressé » et assure qu’«à ce jour, [le déploiement] des isoloirs a pratiquement atteint le niveau de 80% et nous avons atteint le même chiffre à ce qui concerne les kits électoraux. En ce qui concerne les urnes, sur les 16 rotations prévues, nous avons déjà 10 rotations et dans les deux jours, nous allons avoir les quelques rotations qui restent». Mais personne n'est dupe… l'horloge tourne et l'opération de déploiement  des urnes doit être terminée le 25 novembre prochain. Nous saurons donc dans 10 jours si le pari insensé de la CENI sera tenu.

Christophe RIGAUD

14 novembre 2011

RDC-Elections : Vers un report début décembre ?

A 14 jours des élections présidentielle et législatives en République démocratique (RDC), les retards continuent de s'accumuler dans l'organisation du scrutin. Pour la première fois, le vice-président de la Commission électorale (CENI), Jacques Djoli parle d'un possible report des élections. Le scrutin est prévu le 28 novembre prochain.

logo afkrb.pngEn visite à Bruxelles, le N°2 de la CENI, donne les premières indications de la possibilité d'un report de quelques jours des élections générales en RDC . Devant le retard accumulé sur le déploiement des kits électoraux, Jacques Djoli reste optimiste pour la date du 28 novembre, mais évoque le report du scrutin au 4 ou 5 décembre; avec une période de transition, la fin du mandat de Joseph Kabila se termine en effet le 6 décembre. Une annonce qui tombe mal pour Kinshasa, qui fait face à une période de troubles et d'affrontements en marge de la campagne électorale. Une question se pose : comment régira l'opposition ?

Christophe RIGAUD

RDC-Elections : Peut-on croire les sondages ?

A moins de 15 jours de l'élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC), de nombreux sondages circulent dans la presse congolaise et sur internet. Le dernier en date donne le président Joseph Kabila gagnant avec 32,8%. Ces sondages sont-ils fiables ? Sont-ils influents ? Eléments de réponse avec Marie-Soleil Frère, chercheur et professeur de journalisme à Bruxelles et Frédéric Panda, directeur général de l'Institut "Les Points" à Kinshasa.

Marie-Soleil Frère - conf survie.pngLe 31 octobre 2011, l'agence de presse internationale Belga relaie les résultats d'un sondage pour le journal kinois "La Prospérité". Ce sondage, réalisé par l'institut "Les Points", donne le président Kabila vainqueur avec 32,8% des intentions de vote, suivi par Vital Kamerhe (22,9%) et Etienne Tshisekedi (20,5%). L'agence de presse belge prend tout de même la peine d'avertir le lecteur à la fin de sa dépêche : "les sondages sont rares en RDC et leur précision laisse souvent à désirer". Quelques jours plus tard, sur internet, deux "instituts" donnent des résultats très différents : le Centre d'Etude Euro-Africain (CEEA) annonce la victoire de Vital Kamerhe avec 50,7%, tout comme l'Observatoire des Elections pour toute l'Afrique (OETA) avec 42,76%, loin devant Joseph Kabila. Le 5 novembre, un autre institut "Sondages/Bes" crédite le président Kabila de 52,2%. Qui croire ?

Si "Les Points" ou "Sondages/Bes" sont des instituts connus à Kinshasa, ayant pignon sur rue et travaillant pour de nombreux médias, les deux autres sont de parfaits inconnus : pas un seul référencement sur internet et aucune possibilité de les contacter. Les résultats donnant Vital Kamerhe gagnant (ce qui paraît peu probable au vue des rapports de force politique en RDC, ndlr) ressemblent plutôt à une de ces nombreuses opérations d'intoxication sur internet… une de plus.

Pour y voir plus clair, nous avons demandé à Marie-Soleil Frère, universitaire et auteur d'un ouvrage sur "Médias et conflits" en Afrique centrale (1). Pour ce professeur de journalisme à Bruxelles, il paraît difficile de faire confiance aux sondages congolais. "D'une manière générale, les sondages ne sont pas fiables en RDC", affirme Marie Soleil Frère. "La plupart des instituts sont très proches de certaines personnalités politiques. L'institut de sondages "Berci" est proche du ministre du plan, Olivier Kamitatu et l'institut "Les Points" est lié au député Tryphon Kin Kiey Mulumba, proche du président Joseph Kabila. Ensuite, le problème de ces sondages, c'est qu'ils font les gros titres de la presse congolaises sans que l'on sache la méthodologie utilisée. On ne sais jamais sur quel échantillon ce sondage a été réalisé ? à quelle période ? dans quelle région ?… Comment peut-on réaliser un sondage dans un pays où il n'y a pas de recensement valide de la population ? Comment peut-on constituer un échantillon pertinent ?", souligne cette spécialiste des médias en Afrique centrale.

Le directeur général de l'institut "Les Points", Frédéric Panda, reconnaît qu'il n'y a pas de données fiables sur la population congolaise. Mais cela n'empêche pas de faire des sondages, notamment sur les intentions de vote. Frédéric Panda affirme que le sondage "Les Points" donnant Kabila à 32,8% a été réalisé "sur un échantillon de 1.000 personnes dans tous les chefs-lieux de province, à travers la méthode des quotas (âge, sexe, tendance politique et tribu d'origine)". Le directeur de l'institut  indique que ses enquêteurs se sont basés sur les Congolais "possédant une carte d'électeur, en fonction du poids électoral de chaque province correspondant aux chiffres de la Commission électorale (CENI)". Quant à la proximité des instituts de sondages avec les politiques, Frédéric Panda balaie la critique : "nous n'avons pas d'amis, que se soit dans la majorité ou dans l'opposition. La preuve, j'ai reçu des menaces des deux bords."

Ces sondages influencent-ils les électeurs ? Pour Marie-Soleil Frère : impossible. "Je pense que cela n'a aucun impact sur les intentions de vote. Il faut d'ailleurs voir comment les Congolais s'informent. Les sondages dont vous parlez vont être repris par quelques journaux de Kinshasa qui tirent à 2.000 exemplaires et qui ne sont pas diffusés en dehors de la capitale… dans un pays de 80 millions d'habitants. La plupart des Congolais n'ont donc aucun contact avec les résultats de ces sondages. Et de toute façon personne n'y croit" affirme l'universitaire.

Ce que souligne également Marie-Soleil Frère, se sont les problèmes déontologiques qui entourent les médias congolais dans leur ensemble. Dans son ouvrage (1), cette spécialiste dénonce un "journalisme rétribué" (ce que les Congolais appellent le "coupage"). Un journaliste gagne entre 30 et 80$ par mois. Il devient donc très facile pour les politiques de payer pour "orienter" l'article. Dans le domaine des sondages, on retrouve ce genre de pratiques. "Dans les sondages médias de mesure d'audience, on sait que les patrons de journaux, de radios ou de télévisions essaient tous de "s'arranger" avec l'institut  pour que son média "monte" dans le sondage. Ce sont des pratiques très courantes que l'on m'a rapporté. D'ailleurs RFI ne confie jamais son sondage d'audience annuel à des instituts locaux", note Marie-Soleil Frère.

Frédéric Panda se défend : "nous sommes fiables. La preuve en 2006, une semaine avant le second tour, nous avions donné Kabila à 57% et Bemba à 40% d'intentions de vote. Nous étions à 1 ou 2% du score définitif !" (Kabila réalisera 58,05% et Bemba 41,95%, ndlr)

Pour sa part, Marie-Soleil Frère estime que ces sondages sont trop marqués politiquement pour être crédibles. Elle en veut pour preuve l'attitude de grands médias nationaux comme Radio Okapi, financée par l'ONU, qui est diffusée sur tout l'ensemble du territoire. Cette radio n'a jamais repris un seul de ces sondages.

Christophe RIGAUD

ERRATUM : Suite à cet article, Frédéric Panda a souhaité réagir aux propos tenus par Marie-Soleil Frère. Pour lire son droit de réponse, cliquez ici.

Photo : Marie-Soleil Frère à Paris en octobre 2011 © Ch. Rigaud

(1) Marie-Soleil Frère est l'auteur de "Afrique centrale. Médias et conflits. Vecteurs de guerre ou acteurs de paix". Ed. Complexe-Grip-Panos, Bruxelles, 2005, 320 pages, 19,90 euros.