11 mars 2010
MONUC : Retrait total avant fin 2011
Kinshasa vient de demander le départ complet des casques bleus de la MONUC avant la fin 2011 en RDC. Les ONG tirent la sonnette d'alarme en estimant "qu'un tel retrait constituerait une catastrophe pour les civils, qui seraient ainsi livrés à la vindicte des différents belligérants".
Le gouvernement congolais vient d'informer l'ONU de son souhait de voir un retrait total de la Monuc de RDC pendant l'année 2011, selon le ministre de l'Information de RDC, Lambert Mende. En visite récemment en République démocratique du Congo, Alain Le Roy, secrétaire général adjoint de l'Onu chargé des opérations de maintien de la paix, a indiqué que le mandat de la Monuc, qui prend fin en juin prochain, incluait un projet de retrait, mais il a souligné qu'aucune date n'avait à ce jour été fixée. La Monuc est présente en RDC depuis 1999 pour aider le gouvernement congolais à rétablir son autorité. Forte de 20.000 hommes, elle est la force de maintien de la paix de l'Onu la plus importante au monde.
17:24 Publié dans République démocratique du Congo | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : monuc, onu, rdc, élections 2011, rd congo, kabila
Commentaires
Aah ces ONG QUI NOUS MANIPULENT...
AFRIKARABIA nous a parlé d'une étude conduite par des chercheurs d'une université canadienne, qui avait montré que l'ONG "INTERNATIONAL RESCUE COMMITTEE" avait gonflé la mortalité due à la guerre en RDC jusqu'au chiffre astronomique de 5.4 millions de morts, histoire de gonfler en proportion les demandes de financements.
Bien avant les Canadiens, ce sont des démographes belges - dont la compétence en la matière est d'autant plus établie qu'ils avaient assuré l'entièreté du service statistique lors de la dernière élection présidentielle congolaise - qui avaient montré que pas plus de 180 000 personnes n'avaient péri dans les différents épisodes guerriers en RDC entre 1998 et 2004. Autant de morts de trop bien entendu.
Chaque fois qu'une amélioration de la situation est évoquée dans un pays où les ONG occidentales se sentent en terre de mission, les protestations fusent parmi elles. Normal. Compte tenu de la crise économique qui sévit dans les pays d'où ils sont originaires, retrouver du travail au pays n'est pas chose facile pour ces travailleurs humanitaires grassement payés pour s'occuper de la misère des autres en renflouant leur propre compte en banque.
Le conflit d'intérêt serait donc criant si l'évaluation des besoins en assistance était laissée à leur appréciation!
Écrit par : seruvumba | 12 mars 2010
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