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16 septembre 2011

Chasse aux Tutsis entre Paris et Aubervilliers en marge de la visite de Kagame en France

Des agressions de Noirs supposés tutsis et d’autres incidents violents ont marqué la visite du président du Rwanda à Paris. Des ressortissants de RDC sont mis en cause. Ils auraient été poussés en avant, voire payés, par l’opposition rwandaise en exil. SOS-Racisme rassemble plaintes et témoignages.

Capture d’écran 2011-09-16 à 19.54.13.pngLa visite « de courtoisie » du chef de l’Etat rwandais à son homologie Nicolas Sarkozy entre le 11 et le 13 septembre 2011 est loin d’avoir apaisé les esprits dans l’opposition rwandaise en exil et parmi les ressortissants de République Démocratique du Congo (RDC) en Europe. Bien au contraire, « remontés à bloc » par une intense campagne de mobilisation sur internet, certains avaient décidé d’en découdre. Et des incidents, parfois très graves, ont été déplorés. Ils ont débuté le dimanche 11 septembre en soirée aux abords des « Docks », une immense salle de spectacle située dans le Parc des Portes de Paris, 45 avenue Victor-Hugo à Aubervilliers.

Agressions très violentes à Aubervilliers

Tout l’après-midi, à l’invitation de l’ambassade du Rwanda à Paris, quelque 4000 membres de la Diaspora s’étaient réunis pour entendre l’intervention de Paul Kagame, poser des questions et profiter d’un grand spectacle musical. En raison des menaces proférées les jours précédents, un impressionnant dispositif policier a canalisé la foule. Mais le dispositif a été levé vers 21 heures après le départ du président du Rwanda. Toute la soirée, des véhicules avaient été vus rôdant dans le quartier avec, semble-t-il, des Rwandais ou des Congolais à bord, visiblement venus pour en découdre. Selon plusieurs témoins, un fils Habyarimana conduisait l’un des véhicules, mais il n’a pas été impliqué dans les agressions qui ont suivi. Après le départ de Paul Kagame et de sa suite, vers 21 heures, le dispositif policier avait été levé avenue Victor-Hugo.
De petites équipes d’opposants sont alors passés à l’action. Des pierres ont été lancées contre des personnes isolées qui revenaient à pied vers le métro. Plusieurs personnes ont a été giflées.
Pierre B…, venu de la région de Bordeaux, a été tabassé et s’est fait voler tous ses papiers. Il s’est rendu à un commissariat proche qui a refusé d'enregistrer sa plainte mais les policiers ont quand même fait venir le Samu pour le faire soigner aux urgences.

Agressé et dépouillé

Innocent était venu de Strasbourg avec des amis de Mulhouse dans un minibus. Ils étaient six dans le véhicule, trois hommes et trois femmes. « Personne ne nous avait prévenu de nous méfier. En sortant de la salle d’Aubervilliers, nous avons commencé à rouler lorsque nous avons vu deux ou trois Rwandais qui semblaient perdus. Il y avait parmi eux Eric Kabera, le cinéaste. Ils cherchaient le chemin de leur hôtel. Au moment où nous discutions à leur hauteur, une voiture s’est arrêtée derrière nous. Trois hommes sont sortis en criant en lingala (la principale langue de RDC) : « Voilà des Tutsi qui sont venus dans l’avion de Kagame, on va leur casser la gueule ».  Eric et ses compagnons ont aussitôt détalé. Ils m’ont sorti du véhicule, m’ont fait une « balayette » pour que je tombe et les trois se sont acharnés sur moi à coups de pieds. J’étais pratiquement KO. Une femme en a profité pour s’enfuir du minibus. Ils se sont attaqués aux autres. L’un des agresseurs est retourné à sa voiture chercher des bidons d’essence et a commencé à arroser notre minibus et les femmes. Il a aussi jeté de l’essence sur une voiture bloquée derrière, une Mercedes pilotée par un Français. Heureusement, dans leur précipitation, les inconnus avaient oublié leurs briquets dans leur voiture. Ils sont retournés les chercher et ont d’abord incendié la Mercedes. Au moment où ils allaient allumer l’essence dont étaient imprégnés les deux femmes supposées tutsies et notre minibus,  beaucoup avaient vu la scène de loin et accouraient en criant. Les trois hommes ont aussitôt pris la fuite dans leur véhicule. Ca nous a sauvés ».

Deux Rwandaises supposées tutsies aspergées d’essence

Cette agression a été la plus violence de celles qui se sont produites aux alentours de la salle de spectacle d’Aubervilliers. Innocent et ses amis se sont rendu au commissariat d’Aubervilliers pour déposer plainte. Selon eux, les policiers les auraient reçus de mauvais gré en se plaignant d’être en sous-effectif. Il aurait fallu parlementer jusqu’à 3 heures du matin pour qu’enfin la - seule - plainte d’Innocent soit enregistrée.

Les policiers présents ont cependant procédé à 15 interpellations de « casseurs », tous issus de RDC et porteurs pour certains de cocktails Molotov.

Des « casseurs » issus de RDC

D’autres incidents se sont produits le lundi 12 septembre après-midi. Après le déjeuner des deux chefs d’Etat à l’Elysée, une conférence de presse était organisée au Centre d'Accueil de la Presse Etrangère (CAPE) avec pour intervenants Louise Mushikiwabo, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Tharcisse Karugarama, ministre de la Justice, Aloysie Inyumba, ministre de la Condition féminine et de la famille, François Kanimba , ministre du Commerce et de l'Industrie, James Musoni, ministre du Gouvernement local, Albert Nsengiyumva, ministre des Infrastructures et le professeur Anastase Shyaka, Secrétaire exécutif du Conseil de la gouvernance du Rwanda.

Malgré les règles de sécurité drastiques, un petit groupe de manifestants a réussi à s’introduire par une porte dérobée dans le Centre,  implanté dans l'aile Sud du Grand Palais, face au Pont Alexandre III à Paris.
A la demande du service de sécurité de la délégation rwandaise, le journaliste congolais Roger Bongos a été brièvement interpellé et sorti de la salle par la police française pour être maintenu dans un fourgon de Police  jusqu'à la fin de la conférence de presse.

Un journaliste congolais mis à l’écart

Le journaliste a protesté qu’il était accrédité par ce Centre de presse. De leur côté, les services de sécurité rwandais expliquent que Roger Bongos avait créé un esclandre le dimanche précédent à l’entrée de la réunion de la Diaspora à Aubervilliers en exigeant de pénétrer dans l’enceinte de la salle avec une caméra, alors qu’il n’avait pas été accrédité comme journaliste. « Il a hurlé et fait du tapage à Aubervilliers, nous étions donc en droit de nous méfier », argumente un responsable de la sécurité rwandaise. Ces deux versions ne sont pas contradictoires. Elles montrent le climat d’extrême tension sécuritaire autour de la visite du chef de l’Etat rwandais à Paris.
Entre l'opposition rwandaise qui s'estime traquée et muselée et les Congolais de RDC qui tiennent pour responsable Paul Kagame de tous leurs malheurs à l'Est du pays, les services de sécurité rwandais et français étaient sur les dents. Pour toutes ces raisons, certains médias "hostiles" ont été tenus à l'écart de la visite présidentielle. De son côté, Paul Kagame n’a accordé que de rares interviews : à l’Agence France Presse, à France 24 et au quotidien Libération. (voir l'article d'AFRIKARABIA sur la version de Roger Bongos)

Des manifestants aux tee-shirts maculés de rouge

Lors de la conférence de presse au CAPE, un petit groupe de Congolais qui avait réussi à s’infiltrer par une porte dérobée a dévoilé des tee-shirts maculé de rouge et crié des slogans hostiles au régime de Kagame avant d’être expulsé par des policiers.
Les protestataires ont ensuite brûlé des pneus ainsi qu’une voiture sur le périphérique, à proximité de la Porte de Saint-Cloud. La police a dû fermer cette section du périphérique, ce qui a provoqué d’importants embouteillages. Devant les protestations des usagers du périphérique bloqués par le brasier, les manifestants congolais ont affirmé par la suite que la voiture qui avait été incendiée sur le périphérique leur appartenait. Il ne semble pas que les auteurs de cette action aient été déférés au Parquet, ni même arrêtés.

Voiture incendiée sur le Périphérique

Dans les heures qui ont suivi, des Rwandais  catalogués « Tutsi » à leur faciès ont été insultés et agressés dans un autobus et dans des rames de métro. Dans un autobus de la RATP se trouvaient plusieurs avocats rwandais dont le Bâtonnier de Kigali Me Aloïs Rutadungwa et Me Donatien Mucyo. Entendant qu’ils discutaient en kinyarwanda, un passager apparemment congolais les a insultés. Puis il a appelé par téléphone ses amis à le rejoindre « pour régler leur compte à ces Tutsis ». Les Rwandais ont alerté le conducteur qui a appelé les services de sécurité de la RATP. Ceux-ci ont escorté les avocats jusqu’à leur hôtel pour qu’ils ne soient pas pris à partie.

Un autre avocat rwandais a été agressé à proximité du parvis du Trocadéro. Les policiers ont arrêté ses deux agresseurs, qui seraient pour l’un Congolais, et l’autre, Angolais.

Plusieurs avocats rwandais menacés, voire brutalisés

Ces incidents ne sont pas étonnants au vu du déferlement de messages haineux ces derniers jours visant le régime de Paul Kagame et plus précisément les Tutsi rwandais. Des internautes, apparemment issus de RDC, sont allés jusqu’à appeler au viol de femmes au Rwanda. Des chansons en lingala sont audibles et visibles sur Youtube, appelant au meurtre des Tutsi. La radicalisation de la campagne présidentielle en RDC semble avoir poussé certains à jeter de l’huile sur le feu, en accusant notamment le président Kabila d’être tutsi. Du côté de Kigali, on accuse les opposants rwandais réfugié sen Europe d’avoir instrumentalisé des Congolais pour les pousser en première ligne. L’association SOS Racisme a commencé à enquêter sur tous les incidents et agressions.

Lors de précédentes manifestations de même nature le 12 juin dernier à Chicago, des manifestants congolais avaient reconnu avoir touché 10 dollars chacun de la part « d’amis rwandais » pour crier des slogans hostiles et brandir des pancartes devant l’hôtel où résidait Paul Kagame.

Serge RAUQUE

Photo : Paul Kagame à Aubervilliers le 11 septembre 2011 (c) Ch. Rigaud www.afrikarabia.com

Commentaires

CE PAUL KAGAME QUI NOUS A INSULTE ET AGRESSE NOTRE PAYS LA RDC PLUS D'UNE FOIS, VIVRA LES CONCEQUENCES DE SON ARROGANCE ACCENTUE...
TOUT CE QU'UN HOMME AURA SEME, IL LE MOISSONERA. C'EST SURE ET CERTAIN.

Écrit par : VERITE | 16 septembre 2011

Il ne faut pas se voiler la face, Monsieur Serge Rauque, aussi longtemps que la justice ne sera pas rendu pour les 6.000.000 des morts congolais tués directement ou indirectement par les rwandais du régime Kagame, le APR-FPR, nous congolais et rwandais serons comme chien et chat, d´ailleurs ce que vous décrivez dans votre article n´est rien par rapport à ce que mérite un rwandais, surtout de la race Tutsi, ces criminels méritent quelque chose de plus grave que la mort comme sort, je crois, la communauté internationale devait peser de son poids pour rétablir les congolais dans leur droit car notre dignité et honneur en tant que être humain en dépends, et nous sommes dans l´obligation morale de laver le nom du congolais, le nom de la nation congolaise.
Je crois que vous êtes sans ignorer que plusieurs peuples sont dans ces mêmes situations dont vous faites semblant de regretter pour des raisons évidentes que vous connaissez, égyptiens, palestiniens et israéliens; turcs et arméniens, chinois et japonais etc.
Et les congolais, en ma connaissance ne sont pas fous, et on peut se demander pourquoi ces combattants congolais ne se sont pas attaqué aux burundais, ougandais, tanzaniens et autres ? vous connaissez les raisons car vous êtes journaliste ...

Écrit par : Mao Battantu | 16 septembre 2011

Oui, tu as tout à fait raison Mr. Mao Battantu...

Écrit par : VERITE | 16 septembre 2011

Monsieur RAUQUE votre article soulève un questionnement de fond.
Kagame à Aubervilliers s'adressait-il exclusivement aux Tutsis ou à tous les Rwandais?
Comment parmi les Rwandais, les soi-disant congolais arrivaient-ils dans la nuit à faire la distinction entre Tutsis, Hutu et Twa?
Comment les Tutsis qui parlent Kinyarwanda comprenaient subitement ce que les congolais disaient en lingala?
Avec quelle promptitude SOS Racisme a décidé d'enquêter sur ces incidents à la place de la Police française?
Par contre, votre article ne fait aucune mention des agressions des services de Kagame contre des congolais, il y en a eu!
Pourquoi Kagame est-il conspué à chacune de ses sorties à l'étranger?
Pendant des années des Tutsis réfugiés ont vécu au Zaïre sans problème, aucune animosité à leur égard, pourquoi y a t-il eu changement d'attitude vis à vis d'eux?
M. RAUQUE, des femmes congolaises ont marché plus de 400 km à pieds, de Paris à Bruxelles, pour réclamer l'instauration d'un tribunal pénal international pour la RD Congo, afin que les crimes commis par les extrémistes Tutsis: APR et RCD Goma à l'Est du Congo soient jugés, la presse française dans son ensemble n'a daigné couvrir cette marche et où était SOS RACISME?
Les Congolais veulent que les extrémistes Tutsis soient traduits en justice. L'INJUSTICE QUE VOUS SEMBLEZ SERVIR CONDUIT FORCEMENT A LA VENGEANCE...

Écrit par : KLEMSE | 18 septembre 2011

la France est parmi les pays les plus organisés, comment ces congolais étaient -ils arrivés à ce debordement? donc, les francais étaient complices mais comme le congolais est plus rénommé dans le mal, c'est pourquoi il est cité;
Le regne de Kabila va bientgôt finir et suivra celui de son grand frére kagame. et après les rwandais tutsi auront honte.

Écrit par : Antoine | 19 septembre 2011

Navré! l'intelligence humaine ne permet pas à la nudité de s'exposer aux vues de tous alors qu'il est envié par le mal de l'esprit humain. Étaler ce qu'on pense est la preuve du manque de finesse d'esprit, ce qui est remarquable chez la plupart des Congolais qui préparent eux-mêmes leurs adversaires à les neutraliser. Quand celui qu'ils incriminent déployait ses troupes à cet Est que disait-il encore, je me rappelle de sa froideur: nous n'avons aucun soldat déployé au Congo. Cependant que les mamans de MAKOBOLA recevaient les premières pioches de leur bourreaux. Alors cessons avec ces pleurs car le concert international est non admis pour les faibles, comme les films pornos pour les enfants. Aussi longtemps que nous nous investirons dans les individus au lieu des institutions, le malheur ne quittera pas la maison Congo comme le toit d'une mégère. Nous devons considérer le Congo comme notre bien commun autrement, avec la pensée de faire son temps, l'avenir de nos enfants est hypothéqué. Rappelons-nous de cette phrase: je leur ai sacrifié toute ma jeunesse et c'est comme ça qu'ils me remercient. Cela ne vous dit rien, d'accord, allez dans le vide. Sache néanmoins que les Etats éclairés n'ont pas d'amis que d'intérêts, alors il faut continuer à les représenter sinon vous connaîtrez le sort qu'ont connu vos devanciers. A bon entendeur...

Écrit par : claude | 19 septembre 2011

La minorité de Congolais qui se laisse entraîner sur ce terrain se trompe. Ce n'est pas avec ce genre de méthodes que l'on peut influer sur quoi ce soit là où ça compte. Ironie suprême: c'est en compagnie de supporters des FDLR que se fait la chasse aux tutsi dans les rues de Paris. Faudra-t-il que des ONG occidentales apportent à ces patriotes de bistrot un rapport sur les millions de morts et les viols quotidiens que les FDLR imposent à leurs compatriotes du Kivu chaque jour que Dieu fait? Cela fait près de 20 ans que ça dure mais apparemment, ces types ne savent jamais rien sur leur propre pays tant que des rapports dressés par des étrangers ne le leur disent pas avec insistance. Exactement comme du temps de Léopold II. La misère intellectuelle de ces gens et leur incapacité à générer une élite compétente et non corrompue est un désastre pour toute l'Afrique. Au lieu de manifester contre les FDLR qui ont réduit leur pays à l'état de "TERRITOIRE OCCUPE QUI S'IGNORE" ou mieux encore, de quitter les bistrots d'Europe pour aller les combattre et protéger leurs femmes, mères et même grand-mères dont les FDLR ont transformé les contrées de peuplement en plus grand camp de violences sexuelles de l'histoire, ils s'en prennent à des hommes et des femmes isolés dans les rues de Paris sous prétexte qu'ils ressemblent à des tutsi. No future, les mecs.

Écrit par : mapema | 19 septembre 2011

congolais vous etes nos vassaux.encore une fois vous venez de demontrer pourquoi nous avons raisons de vous coloniser.les francais ont finalemnt compris,ma voisine qui est kenyaane a ete victime des vos attaquea soit disant qu'elle est congolaise.votre race merite de disparaitre et votre pays riche nous appartient.cela fait combien de temps que vous le diriger sans les rwandais ,qu'avez vous fait de votre pays.vous etes moins intelligents!kabila sera la pour 20ans dans notre compte,apres lui kanere et apres kunda.vous etes nuls.

Écrit par : vive le rwanda | 19 septembre 2011

"vive le rwanda", arrête ton intox ridicule...

Écrit par : mapema | 19 septembre 2011

FDLR ET MAI-MAI D’AFRIQUE ET DE PARIS : MEME COMBAT.

C'est tout-à-fait typique. La manière Maï-Maï de faire la politique quoi! On s'échauffe de haine dans les bars d’Europe sur fond d’irrespect de soi, on s'étourdit de rapports écrits par des enquêteurs étrangers auxquels on accorde confiance sans enquêter soi-même sur des morts qu'on aurait perdus sans le savoir dans sa propre maison, des morts dont on multiplie le chiffre par 10 au gré du temps qui passe, et ça donne cette poursuite infernale dans les rues de Paris!
Dans les forêts du Kivu comme à Paris, même combat. On voit dans le premier cas des populations congolaises abandonnées depuis 16 ans à la prédation des miliciens FDLR qui y ont réduit les femmes en esclaves sexuelles et les hommes en esclaves creuseurs de coltan ; et dans les rues de Paris, on y voit les Collabos congolais de l’occupant FDLR courser les Noirs de « type tutsi » avec des bidons d’essence et des briquets à la main. Pour l’Internationale FDLR – Maï-Maï d’Europe et de RDC, tout est bon du moment que l’on peut exercer en bande son instinct prédateur sur des femmes et des hommes isolés et désarmés.
Bien entendu, les ONG qui ont fait à ces gens le macabre « cadeau » d’une intox à 6 ou même 10 millions de morts – dont 90 % n’ont jamais vécu, impossibilité statistique oblige – n’ignoraient rien de la fragilité mentale de leurs clients. Ils savaient que les Maï-Maï parisiens tout comme leurs homologues du Kivu, ne voient pas de contradiction entre leur « nationalisme » congolais bruyamment revendiqué et le fait de s’associer aux fanatiques des FDLR qui martyrisent leurs compatriotes au quotidien. En France ou en RDC, les rapines se sont toujours faites en commun.

(voir http://direct.cd/2011/07/06/des-fdlr-mai-mai-auraient-commis-des-crimes-contre-lhumanite-en-2010/)...http://radiookapi.net/actualite/2010/09/08/walikale-plus-de-200-femmes-victimes-de-viols-de-la-part-des-fdlr-et-des-mai-mai-cheka/, etc... etc...

Ainsi à des milliers de kilomètres de distance , membres et sympathisants des deux bandes armées fraternisent dans le même défoulement de violence jouissive et dans la même ignominie contre des proies à leur merci. Le patriotisme Maï-Maï à l’œuvre, quoi ! En vérité, l’emprise des FDLR sur certains ressortissants congolais à qui ils ont réussi à faire oublier l’occupation terrifiante qu’ils imposent à leur pays serait risible, si c’était les hooligans de Paris et non les habitants des territoires occupés par les FDLR au Kivu qui en pâtissaient. Illustration rarissime de la bêtise humaine que ces Maï-Maï d’Europe qui s’exhibent sur youtube sans lecture cohérente de ce qu’ils racontent.
Une chose est sûre : avec ces patriotes de bistrot qui fraternisent sans états d’âme avec des violeurs compulsifs de leurs enfants, de leurs femmes, de leurs mères et même grand-mères, les ennemis de l’Afrique qui gagne - ces activistes des ONG fabricants de génocides sur papier, ces « Tintins en RDC » au racisme reconverti dans la propagation de la haine entre Africains - se sont trouvés d’excellents clients. Ils seront vaincus comme il se doit.

Écrit par : marilu | 19 septembre 2011

Bonjour à toi, je tenais à simplement débuter en disant que j'aime le site ! :)
Faut dire que ce billet est pareil, à savoir top !
Mais il semble y avoir un très lèger soucis car le logo a l'air déplacé vers le haut sur mon navigateur (avec chrome) !!
Bye ! :D

Écrit par : Devis panneau solaire Fr | 13 octobre 2012

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