25 janvier 2010
RDC : Naissance du RDPC
Une nouvelle plate-forme associative a été lancée à Paris le 21 janvier 2010. Les structures congolaises Union du Congo, Débout Congolais et la section Europe du Collectif des Organisations et des Associations des Jeunes solidaires du Congo-Kinshasa (COJESKI-RDC) ont décidé de créer le Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC).
Le RDPC a donné mandat à Gaspard-Hubert Lonsi Koko, président d'Union du Congo, Elvis Malwanga, président de Débout Congolais, Christophe Bintu (Coordonnateur pour l’Europe du COJESKI-RDC) et David Ngaba (Secrétaire général du CRID) afin "d'entamer des pourparlers à la fois avec d'autres structures congolaises désireuses d'un projet fédérateur pour la République Démocratique du Congo et toutes les personnes de bonnes volontés concernées par la paix dans la région des Grands Lacs".
La principale mission de cette nouvelle plate-forme est "de mettre en place un programme électoral en vue d'une alternative crédible lors des enjeux présidentiel et législatifs qui auront lieu en 2011 en République Démocratique du Congo".
21:42 Publié dans République démocratique du Congo | Lien permanent | Commentaires (30) | Tags : rpdc, union du congo, rdc, rd congo, kinshasa, guerre, kivu, kabila
20 octobre 2009
RDC : Union du Congo relance le débat sur la nationalité
Dans un communiqué, Union du Congo demande le respect "des droits civiques des Congolais de l'extérieur et le caractère inaliénable de la nationalité congolaise d'origine". Le problème de la nationalité congolais sera sans doute l'un des thèmes majeurs de la présidentielle de 2011. Qui pourra voter ? Qui pourra se présenter ? Pour Union du Congo, un texte législatif doit être envisagé pour permettre à la diaspora d'exister enfin sur l'échiquier politique congolais.
Dans ce texte, Union du Congo revient sur l’alinéa 3 de l’article 10 de la Constitution congolaise, qui stipule : « Est Congolais d’origine, toute personne appartenant aux groupes ethniques dont les personnes et le territoire constituaient ce qui est devenu le Congo (présentement République Démocratique du Congo) à l’indépendance ». Union du Congo, fait remarquer ensuite que la République démocratique Congo (RDC) n’a "ni invalidé l’élection des étrangers d’origine congolaise lors de précédents scrutins, ni interdit aux non Congolais d’occuper des postes de responsabilité dans la fonction publique après avoir pris connaissance de ces cas non conformes à l’alinéa 1 de l’article 10 de la Constitution".
Il est temps, déclare la formation politique, "de lever les obstacles techniques qui privent les Congolais de la diaspora de leurs droits constitutionnels et de modifier l’alinéa 1 de l’article 10 de la Constitution congolaise". L'organisation menée par Gaspard-Hubert Lonsi Koko demande donc à Évariste Boshab, président de l’Assemblée nationale, "de proposer très prochainement aux honorables parlementaires le débat en vue de l’adoption des dispositifs relatifs :
– d’une part, au droit de vote et d’éligibilité des Congolais de la diaspora aux élections législatives, sénatoriales et à l’élection présidentielle ;
– d’autre part, à la reconnaissance de la double nationalité aux Congolais d’origine détenant une nationalité d’un pays étranger".
Rappelons enfin, que Gaspard-Hubert Lonsi Koko s'est dernièrement déclaré candidat aux prochaines élections présidentielles de 2011 en RDC. Et comme de nombreux congolais de la diaspora, l'alinéa 3 de l'article 10 de la Constitution congolaise, pourrait lui fermer les portes du scrutin. En dehors du cas personnel de monsieur Lonsi Koko, une vraie clarification sur les droits civiques des Congolais de l'extérieur, serait salutaire et apaiserait, sans nul doute, le débat.
Christophe Rigaud
17:31 Publié dans République démocratique du Congo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : droits civiques, gaspard-hubert lonsi koko, union du congo, rdc rd congo, kinshasa, politique