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18 décembre 2011

RDC : Deux "présidents" dès la semaine prochaine

20 jours après une élection présidentielle émaillée de nombreuses irrégularités, la République démocratique du Congo (RDC) assistera la semaine prochaine à deux "prestations de serment" . Le président officiellement réélu Joseph Kabila sera investi mardi à Kinshasa et son opposant Etienne Tshisekedi, qui conteste les résultats, veut prêter serment vendredi au stade des Martyrs. Le "syndrome ivoirien" -2 "présidents" pour un fauteuil- guette donc la RD Congo.

Logo Elections 2011.jpgDans une longue conférence de presse ce dimanche, le leader de l'UDPS et candidat "officiellement battu", Etienne Tshisekedi, s'est déclaré "Président élu" de la RDC et veut prêter serment vendredi prochain au stade des Martyrs de Kinshasa. Selon les résultats de la Commission électorale (CENI), que la Cour suprême a confirmé vendredi, le président Kabila a été réélu avec 48,95% des voix contre 32,33% à l'opposant Etienne Tshisekedi. Mais depuis la publication des premiers résultats provisoires, l'opposition conteste formellement la réalité des chiffres de la CENI. Selon l'UDPS, le "Président élu de la République" se nomme "Etienne Tshisekedi". Le parti d'opposition explique que d'après "les procès-verbaux de chaque bureau de vote affichés le jour  des élections sur toute l’étendue de la République", le candidat de l'UDPS est arrivé en tête. Un document, de plus de 500 pages, "donne le Président Etienne Tshisekedi gagnant avec 56.2% des vote contre 35,91%  pour le président sortant".

Il faut dire que selon plusieurs missions d'observation internationales, la présidentielle du 28 novembre dernier a été entachée de multiples irrégularités. Les observateurs américains du Centre Carter ont dénoncé "la crédibilité du scrutin", alors que l'archevêque de Kinshasa, a estimé que "les résultats ne sont pas conformes à la réalité". L'Union européenne, également présente, confirme le "manque de transparence du scrutin" et constate notamment que plusieurs résultats observés par ses équipes sur le terrain "ne correspondent pas" avec ceux de la Commission électorale (CENI). Le président Joseph Kabila, qui doit prêter serment mardi, a rejeté toutes ces accusations. Même s'il a reconnu que des "erreurs" ont été commises durant le scrutin, elles ne sont pas de nature, selon lui, "à remettre en cause la crédibilité" de sa réélection.

Dans ce contexte "explosif" (l'expression est du ministre français des Affaires étrangères), Etienne Tshisekedi a déclaré vouloir "prêter serment vendredi prochain devant le peuple réuni au stade des martyrs" à Kinshasa. La semaine prochaine, la RDC risque de s'enfoncer dans une crise politique durable, qui n'est pas sans rappeler les dernières élections ivoiriennes : deux "présidents" se disputant la victoire. Seule différence inquiétante avec la Côte d'Ivoire, la communauté internationale s'avance plus divisée que jamais. Les occidentaux hésitent à intervenir dans un scrutin qu'ils ont laissé volontairement (mal) organiser aux Congolais et les voisins africains se contenteraient bien d'une réélection "sans vague" de Joseph Kabila… et tant pis pour les irrégularités du processus électoral. Pour l'instant "la rue" congolaise est calme, mais la semaine qui arrive s'annonce décisive pour l'avenir du processus électoral en cours, le cycle d'élections devant se poursuivre jusqu'en 2013.

Christophe RIGAUD

Commentaires

Le complexe d’État souverain tel que chanté par Lambert Mende à longueur des journées alors que le pays est incapable d'avancer seul est à la base de tout ce désordre.
La RDC n'était pas en mesure d'organiser un second scrutin sans l'appui de la communauté internationale encore présente au Congo via la Monusco. Les dirigeants congolais ont cru mieux faire, d'abord en forçant la révision de la constitution et ensuite en allant aux élections sans sécurisation du processus. La loi a été violée (pas de liste affichée 30 jours avant, les bureaux de vote inconnus jusqu'à la veille, les membres des bureaux de vote peu formé, etc.)
Tout cela, la communauté internationale n'a pas été regardante. Les observateurs auraient dus être déployés en amont et en aval; c'est-à-dire durant les enrôlements, lors du vote et après le vote et avoir la cartographie de tous les bureaux. Cette communauté savait que le Congo était un pays potentiellement corrompu et que le processus allait être en danger. Mais elle a fermé le bon œil pour finir par donner des rapports évasifs. Oui, les dirigeants africains ne peuvent que s'accommoder aux résultats fussent-ils issus des fraudes massives. Pour eux, un Congo dirigé par un président sans vision et membre de la maffia est une bonne chose. Cela leur profite, surtout le Rwanda, l'Ouganda, le Burundi, la Tanzanie, l'Angola et l'Afrique du Sud. Ainsi, ils peuvent contrôler le Congo.
Et là, où est la place des congolais? Les dirigeants du monde préfèrent soutenir un individu au détriment de 60 millions d'habitants. C'est choquant.
Ils ne peuvent pas aimer Tshisekedi qui ne parle et ne réfléchit qu'en terme du peuple. Pour Tshisekedi, c'est le peuple ou rien. Et ses dirigeants craignent que Tshisekedi ne vienne rompre l'ordre établi, abolir les contrats signés avec Kabila.
Ridicule!

Écrit par : christian | 18 décembre 2011

le moment tant attendu est là, kanambe doit foutre dehors. courage peuple congolais, vive le courage et la determination, pas des craintes, la fardc et la police congolaise sont derrière nous. commenssons par quelquepart, ils nous suivront. Vigilence oblige pour foutre dehors les antivaleur, énémies de peuple congolais.

Écrit par : peuple congolais | 18 décembre 2011

La 2eme election claire et net tous 2 president puisse prete serment aux stade chaqu'un a son tour et voyons qui fera le pleins du stade a deborde sans metre le moyen de transport graduit au peuple alors on saura qui le peuple aiment.mais nous le savons et mr hypolite kanambe le sais que bien que mr E Tshisekedi a gagne, I'll peus depose et reste aux pay bien que nous le savons qu'I'll ne pas congolais mais I'll veux tjrs fair couler le sant de congolais on peus pas diriger les gents par la force si on t'aime pas.

Écrit par : mudero | 18 décembre 2011

vment ce difficile d'y croire que le congo va cntinier a sombrir,la communaute internationale en est coupable ils savent bien que le renard qui dirige qui a diriger le peuple congolais ça fait dix-ans que ns surmontons cette montagne de calvaire mais ils ont grandement ferme les yeux pour avoir constater les irregularites des urnes mais ou-est la place du peuple?

Écrit par : jean | 19 décembre 2011

tout espoir est consomé quelque soit les irregularités observées lors de srcutin passé la justice a deja dit un mot par rapport aux elections dans notre pays ; est ce qu'il faut vraiment continuer a faire couler le sang de ces pauvre population? que vous pretendez se battre pour eux cette dernière qui mange chaque jour à la sueur de son fr pitié ; pitié; pitié ;pour cette pauvre population que vous voulez faire couler le sang pour vos propre interet et honneur que vous chercher sur cette terre des homme tout est vanité TOLIAKA NA BINO NA MESA NA MIDI TE BOLIAKA KAKA BINO MOKO EKOMI NA TANGO YA MAKAMBO NDE BOYEBI BISO... a suvre

Écrit par : bienvenu | 19 décembre 2011

ya tshitshi suis Deriere toi jusqu'au bout prête serment tu es mon président on a en a marres de ce Congo où rien ne va courage on es la on te soutient jusqu'au bout

Écrit par : ndaya | 19 décembre 2011

Nous attendions tous ce moment pour écrire nous même notre histoire, l´histoire de notre pays, de notre peuple; Mr. le président de la république démocratique du congo, son excellence E. Tshisekedi, nous sommes derrière vous, nous n´attendons que votre mot d´ordre, dans tous les cas le fils d´Adrien Kanambe, Hyppolite Kanambe, alias Joseph Kabila, doit dégager, et je crois dur comme fer que quelque soit l´infiltration de nos forces armées et de sécurités par des éléments de l´APR-FPR et FDLR rwandais, il y a encore des soldats congolais patriotes qui sont prêts à soutenir leur peuple, le congolais.
Nous sommes prêts à défendre notre peuple au prix de notre sang.

"MAKILA MA BISO PONA EKOLO, PONA CONGO YA BANKOKO, PONA PEUPLE CONGOLAIS."

Et tout soldat congolais doit se préparer pour aider ses frères, congolais, seuls des rwandais qui soutiendront leurs frères, Hyppolite Kanambe alias Kabila et compagnons.

Écrit par : Mao Battantu | 19 décembre 2011

Les dirigeant congolais du moins ceux qui se le réclament doivent cesser de trouver des solutions conjoncturelles aux problèmes de ce Léviathan qu'est la RDC.
Il ne doivent pas oublier que les occidentaux nous rappellent tous les jours que ce pays est 4 fois plus grand que la République de France, que la Belgique est 80 fois plus petite que la RDC.Ils le disent pas en vain, c'est plutôt un arbre qui cache la forêt.
Nous devons, et c'est un impératif de développement, de paix, et de souveraineté,constater que nous nous divisons parfois pour les surenchères que font monter pour les besoins de la cause, ces récupérateurs de mauvais aloi afin de nous empêcher à nous tenir débout et de dresser nos fronts comme ainsi exprimé dans notre hymne national par nos aïeux; ces congolais de 1960, qu'eût uni le sort de cette époque et qui luttèrent même jusqu'au sacrifice suprême pour que le congolais retrouvât sa liberté. Mais hélas tous ses efforts sont jetés en pâture par ces marionnettes, ces congolais de mauvais goût, qui se complaisent à se faire la douce quand le peuple congolais croupi dans la misère la plus totale face à ce comportement cruel, l'intelligentsia congolaise corrompue assiste impuissant à ce fléau.
Chers congolais cultivons la culture de la méritocratie et le non le favoritisme funeste qui nous caractérise sur tout au sommet de l'Etat. privilégions les plus intelligents d'entre nous, les plus intègres d'entre les congolais afin de présider à la destinée de tous, dans le cas de figure il n'en est le cas. Par contre c'est une poignée des opportunistes, voire des gens qui ne réussissent pas à gagner les élections et s'emparent du pouvoir par "hold up" électoral et ce n'est pas intéressant l'histoire demandera des comptes à ces congolais, même à titrer posthume ils répondront de leurs actes.

Écrit par : Evans Marius | 20 décembre 2011

Méme au Gabon il eut 2 présidents, et à la fin

Écrit par : JEAN BOSCO | 20 décembre 2011

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