Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

26 septembre 2011

RDC-Législatives : Le nouveau visage de l'opposition

Le 28 novembre prochain, les élections législatives se dérouleront le même jour que l'élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC). 19.497 candidats se disputeront 500 sièges. Un record de candidatures qui a pour effet de recomposer totalement l'opposition congolaise.

élections RD.pngAvec des élections législatives couplées à la présidentielle, l'avenir politique de la RD Congo se jouera donc entièrement le 28 novembre 2011. Si les candidats ne se bousculent pas pour la présidentielle (11 candidats contre 33 en 2006, scrutin à un seul tour oblige), la course à la députation fait recette : 19.497 candidats vont en effet se disputer les 500 sièges de l'Assemblée nationale, selon la liste provisoire de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Un record de candidature, à la limite du ridicule, comme à Kinshasa où une centaine de candidats se présentent sur 1 seul siège dans un quartier de la capitale.

L'opposition se redessine

Mais à regarder ces candidatures de plus près, on perçoit surtout une nouvelle redistribution des cartes dans l'opposition congolaise. Dans son blog, Congo Siasa, Jason Stearns dresse la liste du nombre de candidats présentés par chaque parti : le MLC de Jean-Pierre Bemba : 237 candidats, le PPRD de Joseph Kabila : 545, l'UDPS d'Etienne Tshisekedi: 377, l'UFC de Léon Kengo: 334 et l'UNC de Vital Kamerhe : 450. Plusieurs enseignements sont à retirés de cette comptabilité. Tout d'abord, l'affaiblissement du MLC, plus grand parti d'opposition, en proie à des luttes intestines et à l'absence de son patron à la présidentielle (Jean-Pierre Bemba est en prison à La Haye). Le MLC risque de beaucoup perdre dans cette élection et notamment son statut de premier parti d'opposition.

Deux autres partis risquent de lui ravir la place : l'UDPS d'Etienne Tshisekedi, absent en 2006 pour cause de boycott et la toute nouvelle UNC de Vital Kamerhe, omniprésente avec ses 450 candidats, alors que l'UNC n'a pas encore 1 année d'existence. Jason Stearns note que l'UNC a réussit l'exploit de lever des fonds importants pour présenter des candidats dans plus de 85% des sièges (d'où vient l'argent ?). L'UDPS est moins présente que l'UNC, avec 377 candidats, mais pour Jason Stearns cela traduit une stratégie minutieuse du parti de Tshisekedi : celle de présenter des candidats à des sièges qu'ils sont sûrs de remporter. Quand au PPRD, le parti présidentiel, il aligne le plus grand nombre de candidatures (545) et espère ainsi bénéficier d'une majorité confortable à l'Assemblée nationale. Mais avec 19.497 candidats pour 500 sièges à pourvoir, Joseph Kabila court un risque : être élu d'une courte tête à la présidentielle et ne pas avoir de majorité stable à l'Assemblée. Un risque réel quand on sait que le Premier ministre qui sera nommé après l'élection présidentielle devra être issu d'une "majorité" à l'Assemblée... une majorité qui pourrait être très "hétéroclite".

Christophe RIGAUD

Commentaires

C'est grave la competition est telement grande qu'on le croyait.
C'est effectivement un risque que Kabila cours par ce qu'il sera oblige' de travailler avec une majorite' oppositionelle a l'ass nationale.
J'ose aussi croire qu'il (KABILA)n'est pas dutout idio, pour que lui et tout ces parlementaires du PPRD soient distraits jusqu'a cette segonde sans y penser.
Ils multiplient des effors pour se faires reelure de nouveaux,chanse est grande pour le PPRD d'etre encors majoritaire sans l'ass nationale.

Écrit par : samy nyambi (RDC) | 26 septembre 2011

Ces élections vont certainement nous reserver des surprises
1° L'entrée en lisse de l'UDPS va certainement bouleverser certains calculs électeraux tans au niveau de la majorité que de l'opposition
2° L'alliance PALU - MP risque de s'effriter pour les raisons ci-après
- le mot d'ordre du Patriache Gizenga peut ne pas être respecté
- les récentes défections dans le rang du PPRD
- le plein de voix que pourrait réaliser le PPRD dans certaines Provinces : Katanga,Province Orientale,Maniema et même les , deux Kivu ,en dépit des apparences (illusions) entretenues par l'UNC

3° Le besoin de changement clairement exprimé par la population qui ne rencontre aucune assurance tant au niveau de l'opposition que de la majorité tant les programmes sont identiques et les profils des personnages-clé restent pratiquement les mêmes malgrés la différence de leurs leaders respectifs

Écrit par : Théophile | 27 septembre 2011

nous nous inquietons de la diversites des parti politiques qui ont aparu a la derniere minute d'ou ces partis sortee?

Écrit par : kazumba | 27 septembre 2011

Jason Stearns cesse de médiatiser les faits, qui est celui la qui aligne les candidats aux postions dont il ne pas sur de remporter, si l'Udps a fait la stratégie avec peux des représentations pour quoi ne pas aussi le croire pour le mlc qui a moins que l'udps? Ces analyses de gauche c’est ce que l'on reproche aux medias congolais. Vous devez être objectif, tous les partis sont stratèges car chacun s'aligne pour la victoire et non pour une simple plaisanterie. Ces chiffres montrent même le poids, crédibilité, le moyen et organisation des partis.

Écrit par : viky | 28 septembre 2011

Mon souhait est que le congo de 2012 doit avoir les dirigeant capable de faire respecter les lois que l,on vote,qu,on ait un gouvernement capable,à gerer judiciaisement les ressources naturelles au profit des congolais,non aux dirigeant negociant,non aux vendeurs,et commissionnaire avide d,argent,que ces futur dirigeants puissent faire la differance entre caisses de l,etat,et leur poche.

Écrit par : Kalend | 26 octobre 2011

Pour l'heure, soulever la question du programme et du candidat commun semble ne préoccuper personne ; toute l'attention de l'Opposition étant focalisée sur ...

Écrit par : recette mechoui | 08 décembre 2011

Les commentaires sont fermés.