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16 septembre 2011

RDC : Les crimes du Kivu devant la CPI

La Cour pénale internationale (CPI) ouvre aujourd'hui une audience clé dans l'affaire Callixte Mbarushimana. Ce rwandais, responsable des FDLR (Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda) doit répondre de crimes  contre l’humanité et de crimes de guerre perpétrés dans les provinces des Kivu en République démocratique du Congo (RDC). Plusieurs ONG "regrettent une participation retardée des victimes dans cette affaire".

Image 4.pngLe 16 septembre 2011, La Cour pénale internationale (CPI) ouvrira une audience afin de confirmer les charges de la CPI dans l'affaire Callixte Mbarushimana. Mbarushimana est un ressortissant rwandais, secrétaire exécutif des  Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda — Forces Combattantes Abacunguzi (FDLR-FCA), principale rébellion dans l'Est de la RDC. Ce responsable FDLR est soupçonné d’être responsable de  crimes contre l’humanité (meurtre, torture, viol, persécution et acte inhumain) et de  crimes de guerre (attaques contre la population civile, destruction de biens, meurtre, torture, viol et acte inhumain) prétendument commis en 2009 en RDC. L'audience doit confirmer les charges qui pèsent sur Mbarushimana.

Dans un communiqué,la Coalition pour la Cour pénale internationale (CICC en anglais) "déplorent les retards  concernant la participation des victimes à cette procédure. La décision autorisant les  130 victimes à présenter leurs points de vue à l’audience de confirmation n’a été rendue  qu’une semaine avant la date d’audience initialement prévue pour le 16 août 2011." La Coalition pour la Cour pénale internationale est un réseau mondial de plus de 2.500 organisations de la société civile, présentes dans 150 pays et travaillant pour "améliorer l’accès à la justice des victimes de génocide, de crimes de guerre et de crimes  contre l'humanité."

Dans ce contexte, Les ONG membres de la Coalition demandent depuis longtemps au Procureur de la CPI d’accélérer son enquête dans les provinces des Kivu en RDC. « L’audience  concernant Mbarushimana est un pas important afin de rendre justice aux victimes des  crimes graves commis dans les Kivu durant ces dernières années », a déclaré André  Kito, coordinateur de la Coalition de la RDC pour la CPI. « Toutefois, le Greffe de la CPI  devrait prendre des mesures pour élargir la participation des victimes à la ville de  Shabunda (Sud-Kivu) au vu des crimes majeurs également commis là-bas.» 

L'ONG note que "des centaines de victimes supplémentaires qui avaient demandé à participer avant même la fin du délai fixé par la Cour dans l’affaire Mbarushimana ont été omises du fait des  limites du Greffe en temps et en moyen, qui a été incapable de traiter un grand nombre  de demandes venant de 470 victimes dans le délai fixé par la Chambre."

Commentaires

Suis content pour la CPI qui commence a traquer les gens qui ont commis des crimes contre l humanite( viol, tuerie, et que sais je encore,
Nous sommes tres indigne du sort de laurent Nkunda ,qui est reste dans les oubliettes, si Callixte est traque aujourd ui c est tres bien,qu"en est il pour Laurent Nkunda

Écrit par : Daniel Tabaro | 16 septembre 2011

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