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01 juin 2011

RDC : L'insécurité exaspère la Société civile du Sud-Kivu

C'est un ultimatum que vient de lancer la Société civile du Sud-Kivu au gouvernement provincial. Devant la persistance de l'insécurité à l'Est de la République démocratique du Congo (RDC), ce groupement d'ONG locales estime que “si rien n'est fait, dans un délai de quinze jours à dater de ce jour pour améliorer la situation sécuritaire au Sud-Kivu, le peuple sera obligé de se prendre en charge“. Dans la seule nuit du 23 au 24 mai 2011, 3 personnes ont été tuées à Bukavu.

Capture d’écran 2011-06-01 à 09.03.10.pngLes incidents se multiplient au Sud-Kivu, une province de l'Est de la République démocratique du Congo en proie à de nombreux groupes rebelles. Massacres, viols, pillages, assassinats… la situation est préoccupante pour les ONG de la Société civile de la région. Dans un ultimatum lancé au gouvernement provincial, la Société civile demande une réaction forte des autorités… sous 15 jours. Pour ces ONG, "l'insécurité persistante à Bukavu et dans les territoires du Sud-Kivu" comporte de nombreux risques "sur le processus électoral en cours" et demande donc "que la lumière soit faite sur les assassinats et que les coupables soient sévèrement sanctionnés".

La Société civile exige également des explications à Kinshasa sur "l'inaction des FARDC (l'armée régulière congolaise) et de la Police présents au Sud-Kivu. Selon ces ONG, "les tueries se font souvent sans leur intervention".

Devant le ras le bol de la population, la Société civile entend mettre les autorités congolaises devant leurs responsabilités et leur donne "15 jours pour améliorer la situation sécuritaire au Sud-Kivu", sinon, prévient les ONG, "le peuple sera obligé de se prendre en charge".

Christophe Rigaud

Commentaires

Cette affaire doit être portée à la connaissance de la haute hiérarchie du pays. A quand la paix dans la partie Est de notre pays. Ou on a des dirigeants et ils assument leur responsabilité constitutionnelle notamment celle d'assurer la protection des personnes et de leurs biens sur toute l'étendue du pays. L'Est fait aussi partie de notre pays; pourquoi cette insécurité permanente. Le peuple doit faire une révolution et se prendre en charge en neutralisant d'abord les hommes en armes qui sont à la base de cette situation. Une fois ces gens neutralisés, je crois que la paix peux regagner ce territoire. Comment les neutraliser ? Que le gouvernement prenne des mesures drastiques pour retourner dans les casernes tous les hommes en armes. Je me rappelle à une certaine époque au début du règne de Mobutu. C'était rare de voir une arme de guerre dans les centres urbains et à notre époque, c'était impossible d'entendre un coup de feu dans nos agglomérations mais maintenant il y a trop d'armes incontrôlées aux mains des hommes en armes et civils non habilités à porter une arme de guerre. Qu'on fasse des bouclages systématiques comme du temps du MPR ou à l'entrée de l'AFDL en fouillant maisons par maisons dans tous les grands centres, sûrement on va ramasser beaucoup d'armes. Vu l'insécurité grandissante dans tout le pays, il y a lieu que la population se prenne en charge sinon on continuera à déplorer toujours ces pertes en vie humaine qui malheureusement sont toujours dans le camp du petit peuple. Un jour ce peuple en aura ras-le-bol.

Écrit par : Dieudonné | 01 juin 2011

c'est vrai ce que vous dites, à fizi, précisement à kilembwe chaque jour il ya des cas de pillages, il est difficile d'inventorier actuellement le nombre.

Écrit par : Antoine | 06 juin 2011

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