03 juin 2013
RDC : Une agence d'information contre la "désinformation"
La presse est-elle partiale dans le conflit qui oppose les rebelles du M23 au gouvernement congolais dans l'Est de la RDC ? Oui, selon Michel Sitbon qui vient de créer à Paris l'"Agence d'information" (AI), une agence de presse destinée à lutter contre "les fausses informations" qui circulent sur la guerre du Kivu.
Dans le conflit des Kivus, "la presse ne remplie pas ses fonctions". C'est le sentiment de Michel Sitbon, éditeur et auteur, notamment, de "Rwanda, 6 avril 1994, un attentat français ?". "Les problèmes de cette région sont souvent complexes et parfois mal expliqués", explique-t-il. Avec le journaliste spécialisé Luigi Elongui, Michel Sitbon a donc décidé de créer une agence de presse pour lutter contre ce qu'il considère comme de la désinformation.
Au point de départ de cette initiative : la création par les Nations-unies d'une Brigade d'intervention spéciale, avec un mandat offensif, pour lutter contre les groupes armés en RDC. Une résolution "historique", selon Michel Sitbon, dont les médias internationaux n'ont visiblement pas mesuré les conséquences. "La résolution 2098 créée un précédent unique dans l'histoire : l'ONU instaure désormais une sorte de gouvernement mondial en pouvant intervenir militairement n'importe où dans le monde", dénonce-t-il. Autre anomalie pour Michel Sitbon : "seul le M23 est nommément cité dans la résolution, alors qu'il y a une quarantaine de groupes armés à l'Est du Congo".
Le M23 est-il maltraité par les média occidentaux ? C'est en creux la seconde question que semble poser Michel Sitbon. Il y répond également par l'affirmative. Selon lui, on assiste à la "technique de l'accusation en miroir". "A chaque accusation de viols attribuée à l'armée régulière congolaise (FARDC)", explique-t-il, "on accuse immédiatement le M23 des mêmes crimes... en en rajoutant même un peu plus !". Autre exemple : le bombardement du camp de réfugiés de Mugunga, le 21 mai dernier. Rapidement, une journaliste allemande, Simone Schlindswein du Tageszeitung, relaie les propos d'un casque bleu qui lui explique que le tirs viennent des positions du M23. L'information fait le tour du monde. Pour Michel Sitbon, il s'agit de désinformation pure : "le M23 n'avait d'abord aucune raison de bombarder ce camp et en plus, les positions des rebelles se trouvaient à 50 km du camp... hors de portée des canons du M23". "Le pire", dénonce Michel Sitbon, "c'est que cette information a été reprise et validée par la Monusco". Ecoutez ses explications :
La mission de l'"Agence d'information" (AI), le nom de cette nouvelle structure sera de vérifier les informations en provenance de l'Est de la RDC en faisant du fact checking. Mais aussi en produisant des dépêches à destination des journalistes spécialisés. Autre fonction de l'Agence : reprendre les nombreux rapports internationaux (ONG, ONU... ) sur la région et y dénoncer "les informations mensongères". L'Agence sera basée à Paris, avec un correspondant dans la région des Grands Lacs à la mi-juillet (date de l'entrée en fonction opérationnelle de la Brigade) et un autre à New-York auprès des Nations-unies.
On l'aura compris, l'"Agence d'information" affiche clairement ses positions : contre l'intervention de la Brigade de l'ONU, contre la désignation du seul M23 et du Rwanda comme responsables de la guerre aux Kivus. Luigi Elongui assume pleinement l'engagement de l'Agence. "On n'y échappera pas, mais nous ferons un travail sérieux et professionnel", conclut-il. Nous suivrons avec attention les premiers pas de cette agence, espérant que cette structure ne tombe pas dans la dénonciation systématique et partisane, qui domine allègrement sur internet dans le conflit dans les Kivus et ne rajoute pas de la désinformation à la désinformation... ce serait un comble.
Christophe RIGAUD - Afrikarabia
MISE AU POINT : Après la publication de cet article nous avons reçu plusieurs précisions concernant le bombardement du camp de Mugunga. Tout d'abord venant de la journaliste Mélanie Gouby qui travaille depuis longtemps à Goma pour Reuters, AFP, AP ou Le Figaro. Mélanie Gouby note que les positions du M23 ne se trouvaient pas à 50 km du camp comme l'affirme Michel Sitbon, mais "à moins de 15 km" et donc "parfaitement atteignables avec le genre d'armes que possèdent les rebelles". Et de préciser : "Ndosho et Mugunga se trouvent juste derrière les positions des FARDC. Bien que ni Ndosho, ni Mugunga ne soient la cible des rebelles, ces zones ne sont pas à l'abris d'un tir mal calculé". La journaliste affirme ensuite avoir vérifié l'information auprès du M23. Avant de conclure que "l'information ne se vérifie pas de Paris, mais sur place". Un autre internaute travaillant dans les camps de déplacés de Goma, nous a également fait part de ses doutes sur la version de Michel Sitbon. Selon lui, "les positions du M23 se trouvent à Kibati et Buvira", soit à 10 km des camps. Ce témoin confirme que "le M23 a répondu aux tirs des FARDC qui tiraient de derriere les camps vers la ligne de front". Dont acte.
Michel Sitbon nous a également adressé ce commentaire. Voici son texte : "Je découvre ces commentaires et dois d'abord m'excuser auprès des correspondantes sur place, Mélanie Gouby qui aura pris la peine de s'adresser à moi par l'entremise de ce site, et Simone Schlindwein, à qui j'avais pu faire allusion sans la nommer, puisqu'elle était, ainsi que c'est confirmé là, avec Mélanie Gouby donc, à la source de cette information diffusée mondialement suivant laquelle le M23 « bombardait des camps de réfugiés ».
Rappelons que cette information s'est inscrite dans une séquence de temps où l'information précédente était qu’après six mois de trêve, les forces génocidaires (FDLR) et l'armée congolaise (FARDC) se confrontaient au M23, dans une bataille qui aura duré trois jours. Le fait que le M23, principale cible désignée de l’opération onusienne qui s’engage, soit attaqué, pour commencer, par un adversaire aussi clairement identifié comme criminel que les FDLR aurait mérité d’être relevé.
L’appui massif de l’armée « loyaliste » congolaise, dont ces FDLR bénéficient, pose également problème. On sait aussi que nombre de ces génocidaires se sont incorporés depuis longtemps dans les FARDC qui se trouvaient là, naturellement pourrait-on dire, en soutien des FDLR, leur parti. Or, ces FARDC bénéficient aussi du soutien de l’ONU, et la nouvelle brigade d’intervention entend bien agir en appui des FARDC, l’armée officielle de l’Etat congolais.
C’est au milieu de cette bataille, alors que ces divers sujets de préoccupation étaient escamotés, qu’on apprendra que le M23 « bombardait des camps de réfugiés ».
Cette information ne pouvait que surprendre tant ce n’est certainement pas l’objet du M23 que de bombarder des camps de réfugiés, une population, pour l’essentiel rwandophone, dont il se sent plutôt solidaire. Remercions Mélanie Gouby de reconnaître elle-même ici que « bien que ni Ndosho, ni Mugunga ne soient la cible des rebelles, ces zones ne sont pas à l'abris d'un tir mal calculé ».
Simone Schlindwein aussi confirme dans un tweet que si ces tirs provenaient du M23 cela serait « accidentellement » qu'ils auraient atteint les camps de réfugiés faisant un mort et seize blessés. Elle précise que le caractère accidentel de tels tirs est confirmé par l'ONU.
Entretemps était diffusée l'information suivant laquelle ces tirs ne pouvaient être attribués au M23, son artillerie se trouvant à 50km de là, et n'aurait d'aucune façon pu atteindre Goma ou le camp de réfugiés de Mugunga. Mélanie Gouby objecte ici que rien n’interdit que de tels tirs soient partis des lignes avancées du M23 à « moins de quinze kilomètres » de Goma.
On sait toutefois que l'hypothèse a été avancée que de tels tirs aient pu être effectués à partir d'hélicoptères des FARDC. En effet, tout le monde convient que cela ne correspondait pas à ce qu'on sait de l'action du M23, et que donc, même s'il en était à l'origine cela ne pourrait avoir été intentionnel. Les officiers de la Monusco qui imputent ces tirs au M23 confirment d'ailleurs que celui-ci ne visait pas les civils « délibérément ».
Sans être dans un salon, mais à distance en effet, on pourrait s'accorder sur le caractère crédible de cette assertion apparemment non partisane, puisqu’elle dédouane le M23 de toute intention criminelle. La question se pose néanmoins de savoir si la Monusco ne préfère pas attribuer ces tirs à une erreur du M23 – un tir intentionnel étant manifestement invraisemblable – plutôt qu'aux FARDC auxquelles elle est associée.
Nous n'avions évoqué cette question lors de la de présentation de notre agence d'information qu’en tant qu’exemple de comment l'information mondiale peut être biaisée dès lors qu'il est question du M23. Ainsi, nous aurons bien reçu le message que le M23 « bombardait les camps de réfugiés », répercuté par toutes les agences de presse et l'ensemble des médias qui l'auront repris. Or, tout le monde convient qu'au pire il se serait agi d'un « tir mal calculé », selon la formule de Mélanie Gouby.
A l'heure où l'ONU mobilise pour la première fois de son histoire une force militaire offensive dirigée explicitement contre ce M23, il serait bon que les informations le concernant gagnent en précision, et qu'on en finisse avec la propagande qui coule à robinet ouvert depuis des mois. On aimerait que les correspondants sur place, par exemple, ne diffusent pas des informations de façon systématiquement orientée, tendant à diaboliser le M23 au-delà de toute mesure.
Quant au rectificatif aussitôt publié par Christophe Rigaud d’Afrikarabia, il est à craindre qu’il ajoute à la confusion. D’une part, quoiqu’il en soit des faits, on ne peut que s’accorder à dénoncer l’affirmation reprise par l’ensemble des média, suivant laquelle le M23 « bombardait » aussi bien la ville de Goma qu’un camp de réfugiés, puisque toutes les sources de cette information admettent elles-mêmes que loin de l’action agressive que constitue un « bombardement », il se serait agi, selon elles, d’erreurs de tir.
Aussi superficielle qu’ait pu être notre intervention, elle était donc, en tout état de cause, largement fondée à critiquer un effet de diabolisation du M23, alors même que celui-ci était aux prises avec les forces génocidaires, un fait autrement plus signifiant qu’une « erreur de tir ».
De telles distorsions de l’information sont particulièrement pernicieuses au moment où se constitue une brigade offensive de l’ONU chargée d’intervenir sur le terrain a priori pour désarmer des « forces négatives ». Encore faudrait-il que celles-ci soient correctement identifiées.
Quant à l’affirmation de Mélanie Gouby selon laquelle le M23 aurait reconnu avoir commis ces tirs, on aimerait bien en connaître la source, car il se trouve qu’au contraire celui-ci l’a constamment démenti.
Cette polémique aura eu au moins la vertu de nous inciter à en savoir plus, et, de ce que l’on peut savoir des faits, il semblerait que nous ne nous soyons en fait pas tant égarés.
Selon nos sources sur le terrain, les troupes du M23 qui se sont battues à Mutaho et à Kibati contre les FARDC ne disposaient pas du genre de roquettes qui sont tombées à proximité du camp de Mugunga, qui se trouve à une douzaine de kilomètres du théâtre des affrontements. Ces armes se trouvaient dans le camp militaire du M23 de Rumangabo, situé, lui, à 50 kilomètres de Mugunga.
Les soldats du M23 qui ont été attaqués le 20 mai à Mutaho par les FDLR, puis par les FARDC, n'avaient aucune raison de se promener avec des armes de ce calibre en période de trêve de facto.
Par contre, les hélicoptères M25 des FARDC, qui ont essayé de contourner les positions du M23, se sont pour cela trouvés en face de Mugunga et auraient pu atteindre le camp.
Quant à Mélanie Gouby, si nous acceptons volontiers sa recommandation de prudence, qu’elle nous permette de lui en suggérer autant. Unique correspondante de la presse parisienne sur place, elle n’est pas pour rien dans le flux d’informations déversées depuis des mois au sujet du M23. Ce travail sera parvenu à provoquer rien de moins que l’engagement d’un certain nombre de personnalités, en tête desquelles Jacques Chirac et Valérie Trierwieler, dans une pétition dont les énoncés à l’emporte-pièce n’honoraient certes pas ses signataires.
C’est d’ailleurs ce qui aura suscité notre engagement personnel dans ce dossier : que d’aussi éminentes figures puissent ainsi s’égarer à dire n’importe quoi nous aura semblé particulièrement alarmant.
On peut même relever que c’est dans le mouvement de cette pétition, qui se plaignait de l’inefficacité des forces onusiennes, qu’aura été prise la résolution 2098, décidant de la création d’une brigade offensive pour la première fois dans l’histoire de cette organisation internationale.
C’est précisément pour éviter qu’un tel engagement se fasse en dépit du bon sens que nous aurons constitué l’Agence d’information, du fait du déficit d’informations sérieuses sur ce conflit, tel que même les habitants de la région sont souvent aussi désorientés que peuvent l’être les personnalités pétitionnaires ou le Conseil de sécurité lui-même".
Photo : Michel Sitbon et Luigi Elongui à Paris le 31 mai 2013 © Ch. Rigaud
14:34 Publié dans Afrique, République démocratique du Congo | Lien permanent | Commentaires (12)
Commentaires
Les premiers groupes armés au Kivu sont les FDLR
Écrit par : anneet | 03 juin 2013
Franchement mr Michel Sitbon, je crois que entre les informations mansongeres dont vous faites part, vous même, vous ne dites pas la vérité. C'est vrai que certains soldats FARDC sont impliqués dans les viols à l'est de la RDC et particulièrement dans la région du KIvu, c'est vrai que des cas de viols sont aussi signalés dans l'espace contrôlée par le M23. Allez à l'hôpital de Rutshuru, vous comprendrez! A propos des obus qui sont tombés dans les camps de déplacés et dans dans certains quartiers périphériques de la ville de Goma, c'est vrai qu'ils ont été largés par le M23. La ligne de front du M23 n'était pas à 50 km de la ville de Goma, (A rumangabo, leur camp de formation), mais plutôt à 10 km de la ville à Mutaho. C'est dans le territoire de Nyiragongo. Il y a des obus qui sont de long portés, mr Michel! Comment pouvez vous dire qu'il y a désinformation au sujet du M23? De quel droit vous vous permettez à trompez les gens comme si vous vivez à l'est de la RDC? Le M23 lui même, à travers sont porte parole militaire, reconnait qu'ils sont à Mutaho, mais Mutaho c'est à 10 km de Goma! Savez vous combien de gens sont enlevés, tués, torturés par les rebelles du M23? Pas plus tard samedi dernier, 25 personnes ont été enlevées par les rebelles à Kiwanja dans le Rutshuru. Le M23 a délibérement tiré dans la zone habitée par les population, parce qu'il voulait creer la panique au sein de la population. Tous ces rebelles qui sont dans le M23 étaient également dans le CNDP de laurent Nkunda. Mais, le CNDP c'était la discipline, parce que le mouvement avait un bon leader. C n'est pas le cas pour le M23 ou tout est permis. Vous vous asseyez dans vos bureaux climatisés et vous voulez dire que les journalistes qui travaillent dans des conditions difficiles au risque de leur vie, sont entrain de mentir!
Écrit par : gisèle | 03 juin 2013
@ Gisèle Merci de louer la discipline et le savoir-faire des hommes de Laurent Nkunda. A quand son retour?
Écrit par : anneet | 03 juin 2013
Monsieur Sitbon se permet de dire que les informations de Simone Schlindwein (qui sont par ailleurs également les miennes) sont fausses alors qu'il se trouve où exactement? À Paris? Ah oui pardon. Simone et moi-même sommes sur le terrain en permanence, nous vérifions nos informations méticuleusement, allant régulièrement sur les lignes de front seules, et nous avons constaté à de bien nombreuses reprises qu'effectivement la presse internationale relaie parfois des rumeurs infondées, mais il me semble que monsieur Sitbon fait parti de cette catégorie de journalistes (en est-il un?) de salon. Les positions du M23 ne sont pas à 50 kilomètres, elles sont à moins de 15 kilomètres de Ndosho et Mugunga, qui sont donc parfaitement atteignables avec le genre d'armes que possèdent les rebelles. L'orientation des tirs des rebelles sont vers le sud. Ndosho et Mugunga se trouvent juste derrière les positions des FARDC. Bien que ni Ndosho, ni Mugunga ne soient la cible des rebelles, ces zones ne sont pas à l'abris d'un tir mal calculé. Tout cela nous l'avons vérifié et les M23 eux-même nous l'ont confirmé, donc permettez moi de suggérer que monsieur Sitbon démarre son initiative sur un très très mauvais pied. L'information ne se vérifie pas de Paris, elle se vérifie sur place. Les agences Reuters, AFP, BBC, et AP pour laquelle je travaille, ont un journaliste par pays de la région, parfois plus. Monsieur Sitbon prétend faire un meilleur travail avec un journaliste pour la région entière? Je me demande de qui se fiche-t-on exactement.
Écrit par : Melanie Gouby | 03 juin 2013
Je loue l'initiative de Mr Sitbon et ses collaborateurs, ce qu'il dit est tout a fait vrai. j'ai des preuves tangibles que tout ce que ce Mr dit est vrai, même si il est a Paris mais il a des vraies informations plus que ces soient disant journalistes qui son sur le terrain!! je suis étonné d'entendre quelqu'un qui prétend être sur le terrain et qui dit que le M23 a tiré sur le camp de Muguga!!? vous allez finir par dire que les FARDC n'ont pas violées les femmes et les enfants a Minova!!? peut être vous êtes(Simone Schlindwein et Melanie Gouby) sur un autre terrain mais pas au nord Kivu?! revoyez vos informations svp!! Nous (Congolais de l'Est) encourageons cette agence.
Écrit par : Rockebert | 03 juin 2013
@Rockebert : quand tu dis "nous Congolais de l'Est", tu le fais de quel droit ? Tu parles au nom de combien de personnes, et de quel droit ? Je comprends que tu aies une opinion différente de celle de Mélanie ou d'un autre, mais c'est tout. Personne ne t'a mandaté pour parler au nom des "Congolais de l'Est", encore qu'il n'y a pas des Congolais de l'Est et des Congolais de l'Ouest ou du Centre. Il y a des Congolais de RDC.
Quant à ces chers Messieurs de l'AI, c'était louable leur initiative si, comme Monsieur Rigaud le dit, elle ne vient pas rajouter à la désinformation. Pour mieux dire, si elle ne vient pas faire la propagande du M23, le contre-poids des autres médias qui seraient "partisans" ou feraient de la désinformation, en se comportant elle-même de la sorte.
Hélas, au regard du contexte et de la justification de leur projet; au regard aussi de ce mensonge-originaire qui consiste à dire que les positions du M23 se trouvaient à 50km des camps de Mugunga les 20, 21 et 22 mai derniers, on est tenté de s'écrier : en voilà de nouveaux maîtres "désinformateurs" !
Écrit par : Jean-Mobert | 03 juin 2013
merci mon fr.bcoup comdannee ke m23 pour manke de veritee,ns.voulons ke cette veritee devien public et nous le membre de mouvement de la revolutoin,nous somme la pour ammener cet veritee la ou il na jamais passee,congo est sous au presion de la corruption du sang,ne soyee pas membre de cet chambre de mansonge,peuple congolais veut de la veritee trop ce trop,merci president celestin k.by tower of africa 0027734397631 sud africa
Écrit par : celestin | 03 juin 2013
Venant de la RDC par des moyens connus de tout le monde, passant par le Rwanda,le pot de vin est un adjuvant tres fort pour flechir tout le monde aux genoux de Kagame ,Courage Mr Sit bon,vous etes vraiment bien assis en France pour apporter aux Congolais votre verite sur ce qui se passe en RDC.
Écrit par : El Santio de Milo | 04 juin 2013
Comment peut-on croire en la sincérité de Luigi Elongui, quand on sait que son épouse est Rwandaise ? Autant on peut dénoncer la partialité d'une presse, autant on ne peut que constater le parti pris d'un journaliste pour des raisons familiales.
Écrit par : charlotte | 04 juin 2013
Mr Michel Sitbon,
Vous commencez une entreprise on ne peut plus ambitieuse. Autant votre arrivée est tardive autant votre tentative est vouée a l'échec. Beaucoup avant vous ont essaye de faire face a cette gigantesque et tentaculaire montagne de mensonges et ils ont échoué. Quand vous voyez l'esprit cartésien faire méthodiquement, systématiquement, volontairement un revirement de 180 degrés, sachez que la complicité pour le mensonge, l'entretien du mensonge et le soutien du mensonge ne sont pas aléatoires. Ce n'est ni un fait du hasard ni un accident de parcours mais une intention soutenue et délibérée. Est-ce qu'une goutte d'eau aussi bleue soit-elle peut-elle changer la couleur d'un océan? La voix d'une personne au milieu d'une foule déchaînée ne peut pas étouffer la voix d'une foule. Je vous encourage néanmoins en vous disant que la vérité n'est jamais populaire. Vous avez droit de connaitre la vérité et de la faire savoir a ceux qui voudront bien l'entendre et la connaitre. Vous serez combattus surement pendant que les menteurs seront acclames. Sachez que les partisans de la vérité ne sont pas légion et qu'ils sont mal payes. Alors courage et bonne chance.
Écrit par : Matata Simba | 04 juin 2013
Nous sommes desoles de vous voir assis a paris et croire dire la verite sur ce qui se passe en Rdc.
Incroyable mais vrai, Connaissez- vous Mutaho, Mugunga!
C'est a 10km de Goma et vous voulez nous instruire en tout comme un vrai maitre, je ne connais pas paris mais je connais Mutaho, laisse-moi vous instuire.
Ne commencez pas par de mensonge, je pense bien que le congolais ne vous ont pas engage pour leur dire la verite sur ce qui se passe chez eux, les femmes violees,... Ne sont pas francaise nous en avons assez, vous parlez acause de vos interets et pas de congolais, vous etes au boulot.
Vous n'etes pas porte parole de ces dernieres , si non nous vous disons bienvenu a Minova, Rutchuru,.. tu saura la realite.
Écrit par : Euclide | 04 juin 2013
Merci aux administrateurs de ce blog d'avoir tenu à transcrire les mises au point qui ont été faites. C'est un signe de sérieux et de professionnalisme. Même si le fait que M. Sitbon prétend que les positions du M23 se trouvaient à 50km de Goma aurait dû, il me semble, attirer dès le début l'attention de Monsieur Rigaud dont je crois savoir qu'il connaît mieux que cela cette région.
Cher Monsieur Sitbon, ajouter de la manipulation à de la désinformation, c'est le pire des génies. Au moins vous avez gagné quelque chose : je suis en fin de compte curieux de lire votre livre sur le Rwanda pour voir si vous n'avez pas péché avec la même légèreté... Le titre est déjà assez évocateur !
On ne combat pas des cannibales en les mangeant, dit un proverbe !
Écrit par : Jean-Mobert | 04 juin 2013
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