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14 mars 2013

Accords avec le M23 : C'est mal parti !

Alors qu'un projet d'accord entre la rébellion du M23 et le gouvernement congolais a été révélé par la presse, sa signature, prévue le 15 mars, paraît peu probable. La faction proche de Sultani Makenga affirme ne pas vouloir signer un tel document.

Image 1.pngDepuis quelques jours, les grandes lignes d'un projet d'accord entre les rebelles du M23 et le gouvernement de République démocratique du Congo (RDC) ont été divulguées par deux agences de presse internationales. Le texte prévoyait l'amnistie de certains membres du M23 qui ne font pas l’objet des poursuites judiciaires ou l’accélération du retour des réfugiés vivant dans les pays voisins. Le document stipulait également que le M23 devait déposer les armes "avant le déploiement de la brigade d’intervention de la Monusco" et que les deux parties devaient libérer "tous les prisonniers de guerre". Ce projet d'accord, authentifié par la délégation gouvernementale, devait être signé vendredi 15 mars à Kampala pour clôturer le cycle de pourparlers entre les rebelles et Kinshasa. Seul souci, une des deux factions rebelles du M23, rejette le texte.

Deux délégations M23

Depuis fin février 2013, la donne a changé au sein de la rébellion. Le commandant militaire du M23, Sultani Makenga, a destitué le président politique du mouvement, Jean-Marie Runiga, et les deux factions se sont livrées à des combats acharnés dans les territoires qu'ils contrôlent au Nord-Kivu. Le M23 est désormais scindé en deux factions rivales : les pro-Makenga et les pro-Runiga alliés à Bosco Ntaganda. La scission du M23 pose aujourd'hui plusieurs difficultés pour entrevoir une sortie de crise, notamment à Kampala, où deux délégations rebelles "représentent" désormais la rébellion. La signature d'un accord devient donc des plus incertaines.

Le M23 "n'est pas prêt"

Selon Stanislas Baleke, responsable du M23 et proche de Sultani Makenga, son mouvement "ne reconnaît aucun projet d'accord avec le gouvernement auquel il n'a pas participé". Interrogé par Afrikarabia sur la possibilité d'un accord, Stanislas Baleke affirme que "le M23 n'est pas prêt à signer un tel texte". Concernant le courant représenté par Jean-Marie Runiga et Bosco Ntaganda, Stanislas Baleke affirme qu'il n'y a "qu'un seul M23 et un groupe d'indisciplinés" (le camp Ntaganda, ndlr). Il est donc très probable qu'aucun document ne soit signé vendredi à Kampala.

Christophe RIGAUD - Afrikarabia

Commentaires

La situation a l'est du Congo est tragique! et malheureusement récupérée a des fins politiques. Ce qui est déplorable!.. Rien sera résolu si cette activiste continue de se voiler la face!
La femme rwandaise a un autre vécu Grace au gouvernement en place.
Les miliciens FDLR sont proteges et finances par le congo, et les 43 groupes rebelles congolais y sévissent au vu au su des la communauté internationales depuis des décennies... Rwandophones ou pas, ils sont congolais! Tout comme les asaciens sont français...

Écrit par : Coralie | 20 mars 2013

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