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27 décembre 2011

RDC : Peut-on encore sauver les législatives ?

Après les critiques et les contestations autour de l'élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC), voici le tour des élections législatives. Organisées le même jour que la présidentielle, les législatives suscitent les mêmes polémiques :  organisation anarchique, irrégularités et soupçons de fraude massive. Sous la pression de la communauté internationale, les opérations de comptage ont été suspendues en attendant l'arrivée d'experts internationaux, mais le manque de transparence du scrutin inquiète toujours les ONG.

Capture d’écran 2011-12-27 à 01.14.59.pngLes résultats des élections législatives en République démocratique du Congo (RDC) prennent le même chemin que ceux de la présidentielle : celui de la contestation. Les élections législatives et présidentielle ont été organisées en même temps, le 28 novembre 2011. Les résultats ont donné la victoire à Joseph Kabila, devant l'opposant Etienne Tshisekedi. Mais le scrutin est très controversé, entaché d'irrégularités et d'accusations de fraudes. L'Union européenne, les Etats-Unis ou l'église congolaise ont tous reconnu le manque de transparence de ces élections. Le président Joseph Kabila reconnaît "des erreurs", juge le scrutin "crédible".

La bataille pour la présidentielle et la prestation de serment des deux "présidents" (Kabila officiellement investi mardi 20 décembre et Etienne Tshisekedi "auto-investi" par son parti) ont occulté une autre bataille électorale : celle des législatives. Selon Thierry Vircoulon, responsable de l'Afrique centrale à l'International Crisis Group, le scrutin législatif reproduit les mêmes travers que la présidentielle, avec quelques particularités. "Les législatives me paraissent plus complexes et plus problématiques parce qu'en plus des enjeux nationaux, il y a des enjeux locaux. On est sur les mêmes modèles de fraudes massives que sur la présidentielle, mais avec des gouverneurs provinciaux qui "prennent les choses en main" et qui décident de la liste des vainqueurs", explique Thierry Vircoulon. Pour ce spécialiste de la région, les facteurs ethniques ont également  joué un rôle important. "A Kisangani, en province orientale", note Thierry Vircoulon, "une tribu "adversaire" au ministre national de l'Economie, Jean-Pierre Darwezi, est venu en pirogue pour voter… mais n'a jamais trouvé son bureau de vote !". Les observateurs internationaux ne comptent plus les irrégularités dans ce scrutin : bureaux de vote fictifs, électeurs inscrits plusieurs fois, bulletins de vote perdus, procès-verbaux de dépouillements égarés…sans compter les nombreuses pression sur le personnel de la Commission électorale (CENI). "On assiste à une série d'arrestations du personnel de la CENI, accusé d'aider l'un ou l'autre camp" précise Thierry Vircoulon à Afrikarabia

Pour sauver les législatives, de nombreuses ONG ont réclamé l'arrêt du comptage et de la "compilation" des résultats dans les Centres locaux (CLCR). Devant le flot de critiques de la communauté internationale et l'absence très remarquée de chefs d'Etats à l'investiture de Joseph Kabila, la CENI calme le jeu et accepte une mission d'experts américains et anglais pour "superviser" la compilation des résultats.

L'arrivée de cet "appui technique international" est plutôt vécu comme une bonne nouvelle par les nombreux observateurs du scrutin. A l'image de la mission AETA-EurAc, qui a envoyé 90 observateurs internationaux et 3.000 observateurs congolais sur place et qu'Afrikarabia a contacté . Cette mission a été le témoin "de la mauvaise préparation des élections" et des irrégularités qui ont "fort entaché tout le processus électoral et ont contribué à diminuer la confiance et la crédibilité" du scrutin. Pour Donatella Rostagno, du Réseau Europe - Afrique centrale (EurAc), "l'approche de l'appui technique de la Monusco (mission de l'ONU en RDC) et de la supervision internationale nous parait une solution réaliste qui pourra consolider et assurer une crédibilité relative à la phase de compilation des résultats". L'autre atout de l'expertise internationale, pour Donatella Rostagno, sera "d'assurer des effets rétroactifs sur les résultats déjà publiés en cas de contestation"… et elles sont nombreuses. Donatella Rostagno souhaite enfin que l'arrivée de ces experts soit l'occasion à la société civile congolaise (tenue à l'écart du processus électorale par la CENI), de jouer un rôle dans ce scrutin, en déployant notamment des observateurs dans les centres de compilation (CLCR).

Cet appui technique sera-t-il suffisant à redonner une crédibilité aux résultats de la Commission électorale congolaise ? Difficile de le penser. D'abord, parce qu'en remettant en cause la régularité des élections législatives, on remet en cause la présidentielle, qui a eu lieu le même jour. Et le pouvoir en place à Kinshasa ne semble pas disposé à mettre en danger la réélection de Joseph Kabila. Deuxième difficulté : l'étendu du nombre d'irrégularités. Thierry Vircoulon, d'International Crisis Group confiait à Afrikarabia, avant l'annonce de l'arrivée d'une mission internationale, que "le niveau de désorganisation était tel, qu'il rendait toute tentative de vérification problématique.. voir impossible".

En attendant, l'annonce des résultats des législatives, prévue le 13 janvier 2012, a été reportée à une date ultérieure.

Christophe RIGAUD

Commentaires

Nous souhaitons vivement la remise en cause des scrutins présidentiels. Peu importe le prix, la vérité des urnes doit trancher.
Un tel sacrifice, prouverait à suffisance l'amour que l'exterieur à envers les peuples congolais.
Souhaitons en plus, les mesures judiciaires conformement à la constitution de tous coupable de manupulation de ces élections.

Écrit par : peuple congolais | 27 décembre 2011

Que faut-il attendre de cette fameuse communauté? rien si ce n'est que conforté kanambe alias kabila.La France n'a t-elle pas armé la police national? avec toute sorte d'équipement , je pense aussi que les camions à eau viendrait d'elle peut-être .Voyez le ravage que cela produit ou des produits chimiques ou toxiques sont mélangés à l'eau chaude pour exterminer les congolais en vue permettre la distribution des richesse avec le rwanda. la France équipait avant l'armé congolaise ex: avec la CETA(centre des troupes aéroportés) du temps de Mobutu aujourd'hui elle aide la police pour nous maintenir de l'esclavage des rwandais que faut-il attendre d'eux?n'y a-t-il pas d'autres secteurs nationales à aider l’éducation, la santé pourquoi seulement la police?

Écrit par : viminde | 27 décembre 2011

Quelle farce! Que la fameuse communauté internationale cesse de nous distraire. Quand c'était le moment chaud de la présidentielle, elle s'est sciemment tue pour laisser le plus fort et le plus malhonnête l'emporter. Elle nous croit naïfs. C'est surprenant que cette même communauté ait laissé le vautour s'emparer de la victoire, sans déclarer clairement qu'il y a eu des irrégularités graves, mais s'est servie de termes anodins pour déclarer que LA VICTOIRE DU DICTATEUR NE POUVAIT EN PATIR. Ce qui importe pour nous est de revenir sur la présidentielle volée qui doit revenir au peuple; si et seulement si cette communauté aimait le Congolais. I'm sorry!

Écrit par : JEEF | 27 décembre 2011

Mes frères, un missionnaire à dit : SAUVER L'AFRIQUE PAR L'AFRIQUE, mais pour nos frères Congolais, surtout nos representants ; les députés et les senateurs nous tué par le baillonette courtois,

-Pour quoi ils accepter les Election en un seul tour or ils ont conçu que ce la mafia ?

-Le President Kabila n'est pas le ministre de l'enseignement là ou les enseignants crense les dents ou le ministre de la defense, les militaires et les policiers jocoles, mais ce sont les responsable que nous avions choisi, croiyant qu'il peut nous defendre or ce le contraire.

N.B : Pour Sauver notre patrie il faut que prenne concience de sa responsabilité en mais et de faire la retrospection sur la vie des tous Congolais,

Je sait bien que Kabila ne sait pas la vie de Zairois dans des années enterieure, il viens de connaitre la vie de Congolais en 1995 à 1997, par ce qu'il n'a pas vencu avec nous pandent cette periode de Mobutu, mais ceux qui nous tues ses ceux qui sait bien notre faços de vivre ils ont travaille avec sese, quant il disez que l'enseignant c'est un pneu de reservr et ce sa qui contunu toujours,

Où va l'frique et la RDC en particulier ? on viens de tué le Père de l'unite Africaine, et continuons de desorganiser notre partie de terre donnée par Dieu ? ... Pensons sur nos proprea Actes.

Écrit par : mathieu | 27 décembre 2011

L'arrivée d'une commission internationale est la bienvenue aussi pour revoir la situation au niveau du scrutin présidentiel,malgré la fausse prestation de serment de Kabila.Que les grands de ce monde,ceux qui luttent pour le respect des droits de l'homme...aident le peuple congolais(sans armes) à retrouver sa liberté.Nous attendons beaucoup de cette commission et espérons que la donne va changer.

Écrit par : Arthur Tshimanga | 29 décembre 2011

Nous ne pouvons pas mettre en cause les irrégularités remarquées dans les législatives sans mettre en cause la présidentielle, le bulletin de vote est bien le même et a été rempli le même jour. J'espère que Kanambe fait des cauchemards. Oui, parce qu’il sait qu'on saura désormais le jeu qu’il a joué avec ses acolytes, notamment avec le responsable de la CENI, le faut pasteur incarnant le diable. En fin nous avons un bon exemple qui prouve qu’on ne peut pas servir le monde et Dieu en même temps. La cour suprême de la justice est un autre exemple qui montre l’inconscience et le niveau de la justice en DRC. J’ai bien honte à leur place ! Au diable ! J’espère que lumière sera faite pour les législatives et la présidentielle avec l’aide des experts attendus déjà cette semaine.

Écrit par : Mashoga | 30 décembre 2011

Comme vous, sous entendus vous , mais vous soutenez ce batard de Joseph Kabila de son vrai nom Joseph Hyppolite kanambe kanamberebe de continuer à la tête de la RDC, et que nous le n´avons ps votés vous aussi, vous serez c onsiderés comme LUI. sachez le que nous ne le laisserons jamais cet opportunité de nous diriger, alors qui veut la paix avec lui prépare la guerre avec NOUS

Écrit par : Bems del Castro | 06 janvier 2012

Je ne crois pas de ces declarations de Mr. Jean Ilunga, d'abord pour engager une guerre ou une rebellion il faut savoir deux choses, a savoir 1. Un plan strategique sur le terrain. 2. Renseignement cle et l'homme fort qui sera commandant chef des operations.
Mais selon Mr. Jean Ilunga, il ne connait que les institutions fort et pas les hommes fort ds son mouvement, mais pour mois tant qu'expert militaire cette declaration est null et sans fondement. Il faut considerer aussi les militaires qui travaillent encore avec Kabila, pour etre bien assurer de la situation sur le terrain. La RDC sera liberer de tout le monde. Quand a Mr. Etienne Tshisekedi, nous tous le Constate que Ce Mr. est un homme qu'il faut placer a la tete de notre Pays pour redresser les choses en RDC. Donc attention avec vos declarations sans but lucratives.

Écrit par : Marvin Jean Pie | 25 janvier 2012

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