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01 septembre 2011

RDC : La marche de l'UDPS violemment dispersée

Pour la troisième fois, l'UDPS a organisé une manifestation pour demander la transparence du processus électoral en République démocratique du Congo (RDC). Le parti d'opposition d'Etienne Tshisekedi a déploré une fois de plus les violences policières qui ont émaillé cette marche. Une vingtaine de manifestants ont été blessés.

Afrikarabia logo.pngLa police congolaise a fait usage de grenades lacrymogènes pour disperser la marche organisée par l'UDPS à Kinshasa le 1er septembre. Plusieurs centaines de manifestants de l'opposition souhaitaient se rendre devant le siège de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) pour protester contre le manque de transparence du processus électoral en cours en RDC. Des élections présidentielle et législatives sont prévues le 28 novembre 2011 et l'opposition craint des "fraudes massives" lors de ce scrutin.

La marche a été stoppé avec de pouvoir arriver devant la Ceni par un important barrage policier. Selon Jacquemain Shabani, le secrétaire général de l'UDPS joint par l'agence chinoise Xinhua, "il est difficile pour l'instant d'établir un bilan de ces affrontements, la marche continue jusqu'à ce que nous allons déposer le mémorandum",  Un manifestant, sous couvert d'anonymat, a fait état de plus de 20 personnes blessées, alors que d'autres sources avaient donné le bilan d'une cinquantaine de blessés.

Christophe Rigaud

Commentaires

Bonsoir,
A mon avis si cette marche a été autorisée par le Gouverneur de la Ville, les policiers ne pouvaient pas utiliser les armes. Je me pose la question de savoir si, pour déposer un mémo au CNE, un atroupement des gens est nécessaire...
Qu'il y ait fraude par présomption, je demande à l'opposition de désigner les personnes à lui représenter le jour des vôtes.

Écrit par : Ngalifoba | 01 septembre 2011

Cete manifestation est un appel à une "révolution à la tunisienne"", elle ne peut être admise et l'autorité se devait de la réprimer. Elle ne présage rien de bon et indique clairement que l'UDPS n'acceptera pas le verdict des urnes s'il ne lui est pas favorable.

Écrit par : anneet | 02 septembre 2011

Bravo pour la maturité du peuple congolais qui a compris qu'il faut dés maintenant commencer à dénoncer la non transparence d'élection en RD Congo.

Les multinationales et les autres puissance occidentaux le soit disais maître de la démocratie semblent faire l'oreille sourd.
Attention, les congolais vous mettent en garde contre la confirmation du président Hippolyte Kanambe devenu Joseph Kabila.

Nous vous avons à l’œil.
Vive le Congo, les peuples vaincra!
A bon entendeur, salut

Écrit par : Polo Kitabu | 02 septembre 2011

Pour deposer un memo il faut amener les militant du parti?je conseillerais tshisekedi de n est pas deposé sa candidature au lieu de chercher une chose et son contraire à la fois.

Écrit par : Guy mukosa | 02 septembre 2011

pour moi, UDPS doit chercher à mobiliser ses partisants pour les élections qui se pointent déja à l'horizon au lieu de chercher quelquechose qui n'aura pas le gain de chose parce qu'au niveau de la CENI l'opposition est largement répresentée.

Écrit par : claude | 02 septembre 2011

L'UDPS est un grand PARTI dont nous saluons la lutte depuis plusieurs décennies.
Toutefois , il y a lieu à notre humble avis de changer ses modes d'expression violents qui amènent des désordres et surtout des dégâts déplorables qui peuvent être évités.
Tout est mis à contribution pour apparemment qu'il n'y ait pas élection dans ce pays et que nous retombions dans des conciliabules et autres tractations interminables.
Nous en avons assez avec ce schéma suicidaire,allons aux élections et que le meilleurs l'emporte

Écrit par : Théophile | 02 septembre 2011

La marche est une expression democratique, tous les partis sont libres de choisir les modes de leur expression, si cela ne derrange pas l'ordre publique, je me demande pour quoi le pouvoir doit toujours reprimer les militants qui expriment un des leurs doits, reconnu meme par la loi qui a fait assoier ce pouvoir?

En plus, la constitution ne parle pas de l'autorisation d'une marche de la part du pouvoir, mais le parti organisant la marche doit information l'autorite enfin que ce dernier prenne des dispositions pour encadrer les manisfestants et proteges en meme temps les non manifestants, et non pour reprimer la marche a tout pris.

Depuis que je vis a Kinshasa, il n'ya que les marches de PPRD et les autres partis alimentaires du pouvoir qui sont les bien venues mais pour les partis faisant partie de la vraie opposition, il y a eu toujours de tralala au tour de cela.

Pourquoi porter un grand qualificatif de DEMOCRATIQUE du Congo, si les jeux democratiques sont difficiles d'etre acceptes.

L'avenir tranchera, un jour

Que vive le Congo soit disant democratique, car un jour tu deviendra reellement Democratique.

Écrit par : jeremie | 02 septembre 2011

J'ai appris, hier, quelques heures après les brimades du Centre Ville, de ma belle-sœur (qui venait d’y perdre le pare-brises arrière de sa jeep suite à une agression à l’arme blanche), que les bandits qui ont troublé l'ordre public étaient les jeunes de l'UDPS et autres partis de l’Opposition.

Immédiatement, je lui ai opposé une opinion contraire, en lui déclarant l'impossibilité absolue d'une pareille attitude, étant donné la longueur du trajet déjà réalisé par les manifestants, sans casse.

Quelques instants plus tard, ma thèse sera confirmée par un jeune homme, étudiant de l'I. S. T. A., qui a trouvé le gang ayant opéré en Ville déjà présent sur le Boulevard Sendwe, à Kalamu, en train de commenter les événements.

Les concernés s'impatientaient déjà, suite à la lenteur de leur serveur monétaire, menaçant de faire des désordres si la prime leur promise n'était pas libérée...

Par curiosité, je suis allé sur place, au-delà de 16 heures 45 : devant le Bureau de l’inter fédéral du PPRD.

Je me suis rendu compte de la présence effective, non seulement desdits bandits (dont certains étaient debout et d'autres assis longeant la véranda de l'immeuble blanc voisin contigu), mais surtout des Officiers (Commissaires Principaux, Commissaires et sous-Commissaires) et sous-officiers de la Police nationale congolaise.

Certains avaient des armes AK 47 au poing, en état d'alerte maximum.

Il y avait de nombreuses voitures et jeeps des civils, avec drapelés PPRD, et celles de la Police (dont la jeep blanche numéro 302). Ce sont ces policiers qui avaient assuré la couverture et l'escorte sécurisée de leurs alliés ici stigmatisés.

Les questions à se poser sont multiples :
- quelles sont les missions constitutionnelle et légale de la Police ?
- cette dernière peut-elle agir comme elle l'a fait hier, sans aucune consigne particulière de la Hiérarchie?
- sommes-nous en présence d'une Police Nationales congolaise, ou d'une Milice armée de la tenue de la Police Nationale congolaise, aux dépens du Contribuable congolais ?
- aurions-nous des poursuites judiciaires contre tous ceux qui ont incité ces policiers à commettre des actes contraires à leurs devoirs, ou la tolérance est en dessous de zéro ?
- ne pouvons-nous pas, au regard des évidences, conclure en une situation apparentée à une association des malfaiteurs de Droit commun ?

Nous devrions veiller à la sécurité de tous, en tout temps et en toute circonstance.

Les droits humains ne doivent pas être bafoués sous un œil passif et encourageant des autorités publiques, qui font semblant de n'en être nullement des garantes constitutionnelles.

Où serait passée la Cour Constitutionnelle, dans ses compétences pénales constitutionnelles tant vantées comme appas dans la campagne du referendum ?

Ne vivons-nous pas un régime de justice pénale zéro ?

La défense et la promotion des Droits humains sont un droit et un devoir pour tous et chacun.

Écrit par : Dominique LUTUMBA | 02 septembre 2011

Ou est l'UNC de kamerhe et le cartel de kengo, pour eux l'opposition se limite aux postes, à désigner un candidat commun ou unique? Ils doivent se manifester aussi sur terrain.Ils font de l'opposition de salon.ils peuvent avoir le poste de représentant de l'opposition si ils n'ont pas un œil sur le serveur centrale c'est peine perdue.ils doivent se mouiller pour être crédible et non pas seulement jouer les trouble faite dans l'opposition et travailler en sous mains pour kabila.Bosala pe tomona bino kaka kowela ki leader ya opposition?

Écrit par : Kyanga Maurice | 03 septembre 2011

L'appel à la rue est un appal criminel; pas étonnant de la part de l'UDPS à la tête duquel nous touvons un cartain Tshisekadi aux mains rouges pour ses actions menées durant les premières années de l'indépendance du pays.

Écrit par : anneet | 03 septembre 2011

Même si nous revendiquons nos droits, les biens publics de l'Etats sont à respectés.
Cette manif. était pour detruire ce que le Président Kabila appelle les Cinq Chantiers pour présenter qu'il n'a rien fait pour les cinq ans...
La Manif. à la tunisienne n'est pas sub-saharienne, tout comme la CNS n'était pas arabe précisément maghrébine.
La démocratie à l'UDPS, de milliers des personnes dans uns un bureau pour voir le serveur de la CENI.
Ne soyons pas distrait, c'est la destruction de 1991 et 1992 commuément appelée pillage qui a loupé quant à ce.

Écrit par : Jeffulungu | 03 septembre 2011

Kyanga Maurice,
C'est ça la différence netre L'udps et l'UNC, l'UFC et le MLC;
ils ne sont pas prêt à ses salir dans la violence pour le moment.
Eux sont sur de leur électorat, et ils vont chercher à obtenir les autres de leurs dans le PPRD. Tandis que pour l'udps c'est à la rue où on va recruter tout.
Il ne sortiront pas parce que l'udps les ont déjà taxé des kabilistes et vous voulez quoi encore, qu'ils vous donnent un coup de pouse; c'st pratiquement impossible.

Écrit par : Jeffulungu | 03 septembre 2011

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