07 février 2010
RDC : Vous avez aimé la Chine, vous adorerez le Japon
Avec ses 9 milliards de dollars de prêt, la Chine est devenue le partenaire économique incontournable de la République démocratique du Congo (RDC). Mais rapidement, l'accord fait débat et l'opposition proteste contre ces contrats qui profitent plus à la Chine qu'aux congolais. Alors que tout le monde se focalise sur la Chine, un autre géant asiatique se profile plus discrètement : le Japon.
Depuis 1993, Tokyo oeuvre dans une cinquantaine pays d'Afrique dans le développement d'infrastructure, la sécurité alimentaire et le commerce. Et d'ici 2012, le nouveau Premier ministre Hatoyama a promis doubler l’aide japonaise à l’Afrique. En RDC, le Japon a investt 65 millions de dollars en 2009 et se hisse à la sixième place des pays donateurs. Mais voilà, la présence nipponne reste très discrète sur le terrain et se focalise essentiellement sur la capitale Kinshasa et le Bas-Congo où le "pont Maréchal" est une de leur fièreté. Le reste du pays constitue une gigantesque zone vierge pour les investisseurs japonnais... mais le manque de sécurité freine pour le moment les ardeurs des plus téméraires.
Dans la capitale, le Japon participe pourtant activement aux "5 chantiers" du président Kabila et notamment autour du port de Kinshasa. Autres champs d'intervention : la formation de personnel médical ou celle de plus de 10 000 policiers congolais. Les projets ne manquent pas en RDC et les budgets sont à la hausse. Cela ne fait aucun doute, le Japon devrait accroître sa présence en République démocratique du Congo... pour preuve ce projet (encore à l'étude) de coopération entre le Japon et le Belgique pour oeuvrer en commun en RDC.
Photo (c) afrikarabia.com
21:39 Publié dans République démocratique du Congo | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : rdc, chine, japon, économie, mines, cuivre, cobalt, diamant, kabila, parlement
Commentaires
La manière dont tout cela est décrit fait penser à une fiancée dont les charmes fastueux font saliver des dragons lubriques planqués au détour d'une sombre ruelle de quartier. "Un autre géant asiatique se profile plus discrètement", etc...
Est-ce sûr qu'on lirait les mêmes descriptions si les concurrents étaient européens? Chers amis africains, empruntons des capitaux... et non les fantasmes de nos anciens maîtres coloniaux.
Écrit par : andy colibri | 09 février 2010
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