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02 octobre 2009

Nord-Kivu : Les mines toujours sous contrôle FDLR

L'ONU continue de tirer la sonnette d'alarme sur la forte présence des rebelles hutus rwandais des FDLR au Nord-Kivu. Dans cette province de l'Est de le République démocratique du Congo (RDC), ces groupes armés, en plus de terroriser la population, contrôlent la région minière de Ruvungi, à 65 Km au nord-est de Walikale. Très riche en minerais, cette zone fournie d'importants moyens financiers aux rebelles.

Carte Rutshuru.jpgSelon, la mission des Nations-Unies en RDCn Les FDLR ‘‘utilisent des uniformes de l’armée congolaise pour cacher leurs identités lors des opérations’’. La région de Walikale est une riche zone minière où sont exploités des gisements de coltan et de cassitérite, des minerais d’étain très recherchés entrant dans la composition d’alliages utilisés dans l’industrie et l’électronique de pointe. Depuis février 2008, le gouvernement congolais a interdit en vain l’exploitation minière à Walikale. Une opération conjointe inédite a été menée de fin janvier à fin février par les armées rwandaise et congolaise contre les FDLR sans toutefois briser la structure de commandement des rebelles.

Estimés à environ 5 à 6.000 combattants, les FDLR sont d’anciens supplétifs occasionnels des Forces armées de la RDC. Certains ont participé au génocide de 1994 au Rwanda contre la minorité tutsi, avant de s’installer dans l’est de la RDC, où ils sont accusés d’exactions contre les civils.

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