Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

29 janvier 2008

Nord-Kivu (RDC) : "On se bat... mais on respecte les accords de paix !"

C'est par cette formule que l'on pourrait résumer la position (difficilement tenable) des différents belligérants qui se sont affrontés lundi dernier. Alors que les combats ont opposé des troupes fidèles au général rebelle Laurent Nkunda et une faction des milices Maï-Maï, Pareco, les deux parties ont promis de respecter l'accord de paix signé la semaine dernière à Goma dans l'est de la République démocratique du Congo.

Les rebelles tutsis congolais et les milices Maï-Maï ont promis de respecter l'accord de paix signé la semaine dernière dans l'est de la République démocratique du Congo, au lendemain de heurts qui ont fragilisé le cessez-le-feu. Lundi en début de journée, des combats avaient éclaté aux abords de deux villages de la province du Nord-Kivu (est de la RDC), entre des rebelles fidèles au général mutiné Laurent Nkunda et une faction des Maï-Maï, Pareco. Les deux factions s'étaient mutuellement accusées d'être à l'origine de ce regain de violences.

Ces affrontements, non loin de Lusirandaka et de Kasake, à 70 km à l'ouest de Goma, ont laissé craindre une rupture complète de la trêve et de l'accord de paix signé par le gouvernement de Kinshasa avec 25 groupes armés, dont les rebelles de Nkunda et la faction Pareco. Nkunda comme le groupe Pareco ont toutefois assuré qu'ils respecteraient l'accord de paix, destiné à mettre un terme à des années de conflit dans l'Est congolais malgré l'arrêt officiel de la guerre de 1998-2003.

Le calme est revenu mardi

"Cela ne met pas en péril nos engagements, mais les violations du cessez-le-feu par Pareco nous inquiètent", a déclaré à Reuters Séraphin Mirindi, porte-parole militaire de Nkunda. Le secteur où ont eu lieu des heurts lundi était de nouveau calme mardi. "Nous avons signé et nous respectons ce que nous avons signé. Nous ne nous retirerons pas du processus", a dit pour sa part le porte-parole de Pareco, Théophile Museveni.

Les commentaires sont fermés.