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22 janvier 2008

Conférence de Goma (RDC) : La clôture est reportée... le statut de Nkunda bloque toujours

Faut-il amnistier ou non l’ex-général Laurent Nkunda ? Cette question ainsi que celle du désengagement des groupes armés font encore objet de négociations entre le comité de sages et les différents groupes armés. Les négociations continuent autour de ces deux questions à l’hôtel Karibu de Goma. Le point de blocage, c’est l’amnistie qui devrait être accordée à Laurent Nkunda.

D’après un officiel abordé sur place, c’est la plénière de la conférence qui fera une recommandation sur une éventuelle amnistie en faveur du général insurgé. Le comité de sages n’a pas la capacité de le faire. Seul, le parlement qui a la compétence de voter une loi d’amnistie. Dans le cas d’espèce, la plénière pourra se limiter à faire une proposition au parlement, quitte à ce dernier de décider, indique la source.

Du côté du CNDP, on se montre optimiste. Le porte-parole militaire de ce mouvement, le major Séraphin Mirindi, estime que l’amnistie est un droit pour tous les chefs militaires. Le désengagement des groupes armés constitue aussi une autre pierre d’achoppement. Le comité de sages a proposé un plan de désengagement, c’est-à-dire le désarmement de groupes et leur cantonnement dans des sites à partir desquels leurs troupes seront acheminées vers les centres de brassage. Cependant, le CNDP pense que les choses ne sont pas aussi simples que cela. Le mouvement polico-militaire de Laurent Nkunda pense plutôt à la mise sur pied d’un comité technique qui examinera cette question en profondeur. Le CNDP a peur que les FDLR occupent l’espace qu’il contrôle une fois il désengage ses troupes.

Quant aux Forces républicaines et fédéralistes du Sud Kivu, ex Groupe de 47, elles exigent également de garantie de sécurité avant tout désengagement.

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