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11 janvier 2008

Conférence de Goma : la paix passe par Kigali

Un activiste congolais des droits humains a insisté sur le dialogue interrwandais comme un des préalables en vue du retour de la paix en RDC, République Démocratique du Congo. Cet activiste des droits humains, coordinateur national du Collectif des organisations des jeunes solidaires du Congo-Kinshasa, Cojeski-RDC, a avancé cette idée pendant le débat avec la presse à Kinshasa récemment à l’occasion du message à la nation congolaise livré par les Ong de promotion et de défense des droits humains. Extraits de l'agence DIA.

Afrikarabia logo.pngFernandez Murhola, a signalé que le dialogue interrwandais doit se tenir, à l’instar de celui qui a eu lieu en RDC et au Burundi. Sur la conférence pour la paix, le développement et la sécurité qui se déroule à Goma, l’orateur a indiqué que les Ong de défense des droits ont déployé tous les moyens sans parvenir à intégrer leurs participants aux travaux. M. Sabin Banza, un des trois intervenants et président de la Ligue des électeurs, n’a pas caché ses réserves face à l’aboutissement que va connaître la rencontre de Goma présidée par M. l’abbé Malumalu et dont les participants (1.300) sont supposés compter aussi les chefs des groupes armés de la province du Nor-Kivu et celle du Sud-Kivu. Parmi ces chefs figure le général Laurent Nkunda dont les soldats insurgés combattant ceux des Fardc, l’armée nationale de la RDC.

M. Amigo Ngonde Funsu, le troisième intervenant et président de l’Association africaine de défense des droits de l’homme (Asadho), a insisté sur la dimension de la justice dans le cadre de cette conférence en vue de la paix, du développement et de la sécurité dans les Nord et Sud-Kivu. Selon cet activiste, des violations des droits de l’homme ont émaillé les guerres dans cette partie de la RDC et elles doivent être sanctionnées. Il a déclaré que si la rencontre de Goma arrive à sécuriser le pays et à assurer l’intégrité du territoire national, les activistes des droits humains et les autres Congolais ne manqueraient pas de lui reconnaître ce mérite. Répondant à d’autres questions, MM. Fernandez Muhrola et Sabin Banza ont respectivement relevé que des institutions ont été mises en place lors des élections sans résoudre aujourd’hui les questions de fonds et que les Ong des défense des droits de l’homme vont suivre au jour le jour le déroulement des travaux à Goma par leurs antennes sur place en vue de dénoncer tout dérapage.

Ils déplorent la non exécution délibérée du mandat d’arrêt lancé contre le général déchu Laurent Nkunda et le manque d’unité de commandement dans la hiérarchie des Fardc. « Tout en encourageant toute initiative de dialogue les Ong de promotion et de défense des droits humains expriment toutefois leur réserve quant à l’aboutissement heureux de la ‘Conférence sur la paix et la sécurité dans le grand Kivu’ dont les objectifs, la qualité et le profil des participants ne rassurent personne », lit-on dans ce rapport.

La rencontre de Goma a connu un moment fort lors de la plénière du mercredi 09 janvier 2008. Trois ministres et un secrétaire général du gouvernement central (ministère du Plan) ont exposé sur la vision de l'exécutif du pays à propos des thèmes de paix, de la sécurité et du développement dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu, selon caritas développement Congo. Il s’agit du ministre d’Etat en charge de l’Intérieur, du ministre des Affaires sociales, actions humanitaires et solidarité nationale et du ministre de l’Energie. A en croire l’organe de presse caritasdev.cd, la journée a aussi été consacrée à l’adoption du règlement d’ordre intérieur.

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