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20 mai 2013

RDC : Combats près de Goma, un test pour l'ONU

Depuis lundi matin, la rébellion du M23 affrontent l'armée régulière (FARDC) à seulement 12 km de la ville de Goma. La Monusco affirme que les rebelles sont à l'initiative de l'offensive alors que le M23 déclare avoir voulu déloger une autre milice, les FDLR, de la zone de Mutaho. Le retour des combats à l'Est pourrait précipiter l'intervention la Brigade d'intervention de l'ONU, sur place depuis plusieurs semaines.

carte RDC Afrikarabia GomaV2.jpgLundi 20 mai, très tôt dans la matinée, de violents affrontements ont opposé les rebelles du M23 aux forces gouvernementales (FARDC). Les combats se sont déroulés autour de la zone de Mutaho, à une dizaine de kilomètres au Nord de la ville de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu. Comme à chaque reprise des combats, il est extrêmement difficile de déterminer qui a tirer le premier ? La Monusco, la mission de l'ONU sur place, affirme que ce sont les rebelles qui ont attaqué les FARDC. Même son de cloche à Kinshasa, où le porte-parole de l'armée a déclaré que le M23 menaçait d'attaquer Goma depuis plus d'une semaine. La rébellion explique, au contraire, que se sont les FDLR, un groupe rebelle rwandais, accusé de servir de milice supplétive à l'armée régulière, qui auraient mené une offensive aux environs de Mutaho (non loin de Kibati).

La bataille de Goma va-t-elle reprendre ? En novembre 2012, les rebelles du M23 avait déjà occupé la ville pendant une dizaine de jours, sans presque combattre. Après plusieurs jours de pressions internationales, le M23 avait accepté de quitter Goma en échange de négociations avec le gouvernement congolais à Kampala. Des négociations au point mort depuis plusieurs mois.

Depuis novembre 2012, un nouvel acteur est venu changer la donne dans la région : la Brigade d'intervention spéciale de l'ONU. Devant l'échec de la Monusco, qui n'a pu empêcher la prise de Goma par les rebelles, l'ONU a souhaité "muscler" sa force, avec 3.000 nouveaux soldats et un mandat plus "offensif". Cela sera-t-il suffisant pour lutter contre le M23, les FDLR et les dizaines de groupes armés Maï-Maï sur un gigantesque territoire composé de montagnes et de forêts ? Beaucoup en doute.

La reprise des combats autour de Goma ce lundi, sonne donc l'heure de vérité pour la fameuse Brigade, même si celle-ci n'est encore totalement prête. Une partie des troupes est désormais présente sur zone depuis plusieurs semaines. Le M23 accuse d'ailleurs le gouvernement d'avoir sciemment déclenché les hostilités pour précipiter l'intervention de la Brigade de l'ONU. Côté gouvernemental, qui attend beaucoup (peut-être même un peu trop) de cette Brigade,  on explique que c'est le M23 qui souhaite "tester" la réaction de l'ONU en lançant l'offensive ce lundi. Toujours est-il qu'il sera difficile pour la Brigade de rester les bras croisés, si les combats venaient à se prolonger. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, est d'ailleurs attendu dans la région mercredi 22 mai… la grande nervosité qui règne autour de Goma n'est donc pas un hasard.

En fin d'après-midi, ce lundi, la situation semblait s'être calmée sur le terrain, après l'intervention d'hélicoptères des FARDC sur zone, d'après des témoins. L'armée congolaise a également affirmé contrôler la localité de Mutaho.

Christophe RIGAUD - Afrikarabia

INFORMATIONS MISES A JOUR le 20 mai à 22h00 (Paris).

Commentaires

La brigade onusienne d'intervention n'est pas fondée en fonction du M23 mais de tous les groupes armés rebelle; le M23 étant composée de membres des FARDC on peut à juste titre metre en doute l'opportunité de la force onusienne de s'y attaquer.

Écrit par : anneet | 20 mai 2013

C'est triste pcq la RDC continue à plaurer au lieu de chasser ces rebelles de kagame. Ce plan de Kagame avec son AFDL composée des soldats de l'APR(armée patriotique ruandaise) infiltrés au Zaire (RDC) pour soi-disant liberer les Congolais et sont aujourd'hui Officiers des FARDC puis dans les services spécialisés du pays au service du Rwanda. Il n y a rien que les Congolais puissent recuperer la situaation et reprendre le dessus sur le regime de Kagame et ses soldats de l'APR aujourd'hui congorais du M 23. Cette attaque et la raison de FDLR, n'est autre qu'introduire les soldats ruandais au Congo, pretexte aimé et vendu par Kagame à la Communauté Internationale.

Écrit par : manou | 21 mai 2013

Une chose est certaine, nous-mêmes rwandais nous ne sommes pas contents de ra guerre que Kagame est entrain de provoquer à Rest de ra RDC. cette guerre vient de manger plusieurs enfants lwandais. maintenant il y a des veuves et orphelins qui ne peuvent pas revendiquer par peur d'etre tué discretement par le Regime Kagame. Si Kagame doit continuer a saclifier sa prople popuration au detriment des multinationars et de ses interets propres à lui et ses acolrites, que deviendra le "Tutsi" le jour ou ra RDC se levera un jour? Qui poulra nous accueillir? Si réerement la communauté internationare veut aider le Grands Lacs elle ne devrait pas laisser le susseur de sang humain au pouvoil pour emplifier la division que d'unir les peuples de CPGL.

Écrit par : Rukundo Mbimbura | 21 mai 2013

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